« Je t'aime, je t'aime comme une folle, et à en mourir. »
Serenada
- « Au lieu de bondir comme un lion enragé, laisse moi t'expliquer Alessandro. » Je dis en croisant mes bras en dessous de ma poitrine.
- « Me dire pourquoi ton putain d'ex a dormi chez toi, pendant que t'a copine me dit que tu es avec tes parents. »
- « Alors tu confonds tout. Oui Dario est venu le soir de l'anniversaire de Jules. Puis il était complètement blessé et saignait abondamment. Tu connais le métier de mon beau père et du peu de nombre de soignants ici. Je n'allais pas le laisser crever-
- « Et tu laisses donc ce fils de pute entrer chez toi ? »
Je fais abstraction de son insulte qui me fait grimacer, et je continue. Hors de question de laisser le doute et la colère gagner. J'ai toujours dit et soutenu que la discussion était le meilleure remède contre tout. Alors même si je devais sauter sur lui et le forcer à m'écouter, il m'écouteras, parce que je n'ai clairement rien fait de mal.
- « Je n'allais pas laisser mourir une personne devant ma porte Alessandro. J'ai un coeur, et Dario ou un autre ce n'est pas dans mes principe de refuser l'hospitalité et les soins à une personne dans le besoin. »
Il ne dit rien, sa mâchoire toujours contractée à l'excès et ses poings serrés. Son regard est noir et presque aussi glacial que le soir ou il s'était battu. Je frissonne et me donne du courage mentalement pour continuer, parce que la suite risque de ne pas lui plaire du tout. Mais j'assume tous mes actes et je décide d'être transparente avec lui, c'est la moindre des choses dans un couple pas vrai ?
- « Je l'ai installé dans ma chambre, dans mon lit. Je l'ai soigné même si Grazie n'était pas d'accord. »
- « Et t'aurais du l'écouter. » Crache t-il sur un ton acerbe.
- « Ale tu as accepté m'écouter alors fais le vraiment s'il te plaît. » Il ne dit rien, enfin. « Puis il était vraiment faible et respirait à peine, alors j'ai passé la nuit avec lui, également parce qu'il me l'a demandé et que je n'ai pas eu le cœur de lui refuser. Il était si mal que je me serais sentie horrible de dire non Ale...»
- « Quoi !? »
- « Mais on a dormi chacun de notre côté, chacun avait sa couette, il ne m'a pas touché dans la nuit et inversement. Puis tout s'est passé dans le respect et la convenance, je n'étais pas en string et lui pas tout nu. Et puis j'ai passé la plupart de la nuit à tenter de baisser sa fièvre que dormir. »
Il ne dit rien, mais je le sens bouillir. Aïe.
- « Le lendemain, j'ai changé ses bandages, il allait mieux. Et tu a appelé à ce moment, je n'ai pas préféré te le dire maintenant Sandro. Parce que d'une je voulais te le dire en face, je voulais finir cette affaire et tout t'expliquer posément. Bien évidemment je n'ai jamais rien voulu te cacher ou faire des choses dans ton dos, je ne suis pas comme ça, et si je l'avais voulu j'aurais pu ne rien te dire aujourd'hui. Puis Dario a dû partir précipitamment parce que mes parents arrivaient. »
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Amours de jeunesse
RomanceLes étés à Palerme sont beaux, bons et chauds . Sérénada, Graziella et Giulietta sont des grandes habituées des saisons estivales en Sicile, mais ces vacances promettent d'être mouvementées avec l'arrivée d'un certain groupe de touriste.