Série: L'otage. Tome 2. la sauveuse du Cheikh

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Kaysersberg, décembre 2022,
Point de vue de Malik.

"- Malik..." mon nom dans sa bouche me procure un frisson qui naît au creux de mes reins et remonte tout le long de ma colonne vertébrale. Elle me supplie. Elle m'appelle.

Je la couche sur ce lit où j'ai pu la garder contre moi toute la nuit dernière... J'aimerai être délicat mais j'arrache littéralement le bout de tissus qui cache sa poitrine plantureuse et la révélation de ses globe laiteux me bouleverse. J'enfouis mon visage dans sa nuque et inspire son parfum unique, je m'enivre de son odeur et la parcoure de mes lèvres. J'aimerai me repaître de sa peau et de son odeur sucrée. Elle répond à mes baisers en s'arquant comme une chatte. J'en profite pour glisser sa main dans son dos et soutenir son petit corps tendre.

Je m'écarte juste assez pour admirer ses magnifiques seins et me ronge de désir à leur vue. Une poussée de désir brûlant me saisit et j'attrape son petit téton rose dressé comme une framboise bien mure. Ma langue s'enroule autour de sa chaire délicate et je tire, je suce, je lèche sa peau parfumée tandis qu'elle ronronne de bonheur et que tout mon corps s'anime pour elle.

Mon érection est tellement puissante qu'elle doit la sentir contre sa cuisse. Impatient, je promène ma main sur son sein. Fou de désir, je petrie sa peau, m'empare de cette jolie féminité, me l'approprie, mais ce n'est pas assez pour moi, je n'ai qu'une obsession : me perdre en elle.

Je glisse doucement sur son ventre jusqu'à attendre le tissus cachant la féminité de mon trésor. Je pourrais mourir pour m'enfouir en elle. M'enfoncer dans sa féminité. La faire mienne. La marquer de mon sceau et jouir, lâcher ma semence au creux de son corps et voir y naître la vie.

Ma main se glisse doucement contre la naissance de sa feminite. Le front posé contre son ventre, je meurs de lui arracher l'intégralité de sa robe et d'accéder à son petit paradis.
A l'instant où ma raison bascule, je me redresse juste assez pour plonger dans son regard et l' uppercut est violent.

Ce n'est pas n'importe quelle femme, n'importe quelle beauté qui a pu défiler par mon lit par le passé. C'est elle. Mon trésor. Kinziun. Tremblante et brûlante entre mes bras. Lassive. Enivrée. Les yeux incendiaires.

Au même instant, elle ondule des hanches et mon corps s'electrise à sa rencontre. Mais il est trop tard. Un courant glacé me traverse et fait retomber le désir dévastateur qui l'animait la seconde précédente...
"- Malik...?!"
Chaque micro-mouvement, chaque mot, le moindre regard qu'elle m'adresse est sur le point de me faire céder. Elle supplie, tend les mains vers moi mais je me redresse, désormais inflexible...

"- Safia... Je ne peux pas faire ça..."
"- quoi?" Malik s'il te plaît..."
"- tu es...non! Je ne peux pas! Je ne veux pas !"
"- Malik... Je suis ta femme..." Comment lui faire comprendre? Comment lui dire qu'elle est autre chose... Bien plus que ça... Ce trésor que je chérie depuis si longtemps... J veux tellement plus d'elle. Tellement plus pour elle...
"- tu n'es pas ma femme... Tu es une sorte de ... Petite soeur de substitution !"
Elle sursaute et m'adresse un regard blessé. Je n'ai rien d'autre que ces mots maladroits à lui dire... Moi, le chef de guerre, la loi de mon pays, le diplomate hors pair... Je n'arrive pas à communiquer avec ma propre femme...
"- mais... Qu'est ce qu'on fait la?!"

Assis au bord du lit, la tête entre les mains, je cherche le mot, le geste, que je pourrais faire pour lui dire, pour lui faire comprendre... Dans le miroir au dessus de la commode, j'aperçois notre reflet. Moi, lui tournant le dos, la tête entre les mains. Elle, abandonnée, le regard perdu dans mon dos, attendant quelque chose de ma part que je suis incapable de lui donner.
C'en est trop.
Si il y a bien quelqu'un que je ne peux tolérer de décevoir, c'est elle.