𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 10

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"Tous les mots que
je n'ai pas su dire
Forment de silencieux incendies"
- Incendie - Lonepsi -

Les couleurs roses orangées dans le ciel était mon paysage préféré.
Poudlard étant situé sur une coline, avec une forêt et un lac à proximité, qui reflétait les belles couleurs du crépuscule, était vraiment un lieu magnifique.
Les briques du bâtiment d'habitude foncée prenaient une couleur jaune orangée au soleil et c'était magnifique.
N'importe quelle personne qui n'étudiait pas ici aurait pu dire que c'était le lieu idéal pour vivre.
Et j'avoue qu'il a en partie raison.
Tout les gens que j'ai rencontré ici sont tous super, à l'exception de Pansy.
Et bien sûr, il y avait Malefoy.
Pourquoi toujours lui ?
Je ne pouvais pas regarder le soleil en paix sans que notre dispute ne vienne s'immiscer dans mes pensées ?

Après notre discussion à la fin du cours de botanique, j'avais rejoint Astoria à qui j'avais bien évidemment raconté tous les détails de cette discussion.
Enfin, ce n'était pas une discussion.
Ce n'était même pas un échange de mots.
Il ne m'avais pas répondu.
J'avais parlé toute seule, presque dans le vent.
Ça m'avait blessé.
Encore une fois, je me doutais que j'avais dit quelque chose de mal par rapport à son père, mais cela partait d'une bonne intention et je m'étais excusée.
J'avais essayée.
Pourquoi faut-il toujours que je cours après les gens ?
Pourquoi est ce que je m'attache si vite ?
Pourquoi est-ce que je ne suis juste pas capable de me dire que peut importe si Malefoy me parle ou pas ?
Pourquoi est ce que je tenais à ce que nous restions amis ?
C'était mon seul support.
Astoria était là, évidemment, mais elle ne vivait pas la même situation de moi.
Et cela faisait la différence.
Certes elle comprenait et m'aidait, et je la remercie infiniment, mais je me sentais seule, coincée dans cette situation désespérante.
Coincée.
Forcer d'affronter un destin qui n'était pas celui que je souhaitais.
Et le pire, c'est que maintenant, je ne souhaitais plus avoir d'enfants.
Je ne voulais pas que ceux-ci vivent la même situation que moi, par ma faute.
C'était injuste.
Mes yeux marrons fixait le soleil, ceux-ci ne brûlant pas ma rétine.
La sensation de chaleur était agréable.
Je ramenait mes genoux vers moi et posa ma tête contre le mur.
J'étais tellement bien ici.
Je pourrais y rester pour l'éternité.

-


Des pas.
Des pas résonnaient sur la pierre froide.
Lourds.
Froids.
Distants.
Mes yeux s'ouvrirent lentement.
Je pris quelques instants pour me remémorer des précédents événements.
Le coucher de soleil.
J'étais tellement bien.
Je m'étais endormie.
Et ces pas m'avais réveillée.
Mon dos s'appuya sur le mur, en faisant le moin de bruit possible.
Je calmait ma respiration, et écoutait le bruit de ces pas.
Je priait pour que ce ne soit pas celui d'un professeur.
Des chaussures noires s'étaient arrêtée à côté de moi.
Les battements de mon cœur s'accélérèrent et je relevait documents mes yeux vers la personne qui ce trouvais à ma droite.
Mes yeux foncés rencontrèrent des yeux clairs.

- Qu'est-ce que tu fous ici ? cracha-t-il

Forgotten (D.Malfoy)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant