Forgotten (D.Malfoy)

𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 8

"La solitude est
un arbre sans fruits."
- François Chalais -

Je n'eu pas le temps de remettre mes pensées en place, qu'Astoria entra dans l'infirmerie.

- Oh mon dieu, Joséphine tu m'as fait tellement peur !! cria-t-elle

Je lui souris. J'étais contente de savoir qu'elle ne m'avais pas oubliée, même si le but n'était pas de l'inquiéter pour rien.

- Tu vas mieux ?

- Oui ça va beaucoup mieux merci. lui répondis-je.

- Tant mieux ! Tu sais, je voulais vraiment t'accompagner mais le prof à désigné Malefoy...

Il aurait dû choisir Astoria.. mais bon, tout était de ma faute..si je n'avais pas fait de malaise, Malefoy ne m'aurait pas accompagné et tout cela ne se serait pas passé et j'aurais passé une journée banale, certes, mais sans soucis.

- T'inquiète pas, ça me fait plaisir que tu sois venue, et puis tu sais, j'ai dormi la majeur partie du temps donc bon... répondit-je

- Mmh.. d'ailleurs, t'as le droit de pas répondre hein mais...j'ai vu Malefoy sortir de l'infirmerie en trombe et les larmes aux yeux, il s'est passé quelque chose ?

Je fus surprise par sa question. Je gardais le silence quelques secondes, puis soupira. J'étais fatiguée, et le fait de reparler de cette dispute ne me réjouissais pas. Les larmes commençaient à me monter aux yeux.

- Joséphine ?

Je levais le regard vers elle, ce que je regrettais aussitôt.

- Je-je suis désolée, je n'aurai pas dû poser là question, c'est juste que je m'inquiétais pour toi et.. commença-t-elle

Elle n'eu pas le temps de finir sa phrase que je me jetta sur elle pour la serrer dans mes bras. Elle me rendis mon étreinte et des larmes salées commençaient à couler sur mes joues.
Je sentis sa main frotter doucement mon dos, signe d'affection, et cela me rassurerait de savoir qu'elle était encore là.
L'opportunité de lui dire que j'étais mangemort revint dans ma tête. Mais cette fois ci, aucun doute ne m'en empêcherait. Astoria méritait de le savoir.

- Astoria.. murmurais-je

- Oui ?

- Je- j'aimerais te montrer quelque chose, mais j'ai peur que tu sois effrayé de moi ou que ça gâche tout entre nous..

- Écoute Joséphine, ça fait trois ans que je te connais. Trois ans que notre amitié dure. Je te suivrai partout, que ça soit pour le meilleur ou pour le pire. Tu peux devenir un monstre, tuer des milliers de gens, il y aura toujours une place pour toi dans mon cœur, même si tes actes sont impardonnable, alors quoi que ce soit que tu ais à m'avouer, je serais là pour toi, et je ne te lâcherais pas.
Je te le promets.

Les larmes coulaient à flots, les émotions se mélangeant dans celles-ci.
Ma respiration était saccadée, et Astoria attendit que je sois calmée.

- Merci. murmurais-je

Elle me sourit.

- Tu sais, si tu veux pas me monter ce dont tu as parlé, c'est pas grave Joséphine. Tout le monde à des secrets, et ce n'est pas un problème. Si tu n'as pas envie ce n'est pas grave.

- Non, vraiment, j'ai envie. Je veux que tu le saches. Peut être que c'est un peu égoïste de ma part, et j'en suis désolée mais..je me sentirais mieux si tu le sais. dis-je doucement

- Ne t'inquiète pas, je comprends. Ce n'est pas égoïste, je vois ce que tu veux dire. Il n'y a pas de mal à faire ca Joséphine. Si tu as des problèmes et que tu as besoin d'en parler, dit le moi. Je suis là. répondit-elle calmement

(NDA : c'est valable aussi pour vous les lecteurs ! Venez en parler si vous avez besoin !)

- Merci. Merci infiniment. Tu es là meilleure.

Je me retira doucement de son étreinte, et séchait mes larmes.

Et dans un dernier élan de courage, je remontait ma manche gauche.