[Tome 1 de la trilogie CHAPEL HILL]
La loi du Talion n'a jamais été aussi séduisante.
Liv Ackerman a le béguin pour Tate, l'un des basketteurs de Chapel Hill. Lorsqu'elle comprend que le capitaine de l'équipe, son ancien meilleur ami qu'elle déteste...
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Charlie m'embrasse comme si je lui appartenais corps et âme, puis il me soulève sans aucun effort pour me faire asseoir sur l'îlot, ses mains ne quittant pas mes hanches. Je suis presque à sa hauteur, mais il est toujours trop grand.
— Arrête-moi, me supplie-t-il et je fronce les sourcils, confuse. Si tu ne le fais pas, je n'arriverai plus à te lâcher.
Son regard me pénètre et semble crier mon nom. Moi, je n'attends que ça, qu'il continue.
— Ne me lâche pas, murmuré-je en passant mes mains dans ses cheveux bruns. Montre-moi à quel point tu me veux.
Maintenant qu'il a fait le premier pas, je ne compte plus refouler quoi que ce soit. Je vais lui prouver combien je le désire, moi aussi.
— Alors j'espère que t'as plusieurs nuits à m'accorder, susurre-t-il contre ma bouche. Des millions.
— Même des millions de jours, s'il le faut.
Nos bouches s'apprivoisent tout comme nos mains découvrent le corps de l'autre. Du moins, les miennes sont en train de tirer sur ses cheveux lorsque Charlie me plaque contre le marbre froid de l'îlot. Mon dos va en souffrir d'ici deux minutes, mais j'aime trop l'avidité dans son regard lorsqu'il me contemple pour répliquer. Je ne me suis jamais sentie aussi belle qu'en cet instant.
Ses mains agiles se faufilent sous mon pull et une décharge me surprend. J'ai déjà trop chaud alors qu'il me touche à peine.
— J'ai tellement envie de toi, Liv.
Je ne dis rien, trop subjuguée par ce garçon que j'ignorais vouloir à ce point. Il n'en faut pas plus à Charlie pour déposer une ligne de baisers sur mon ventre, jusqu'à ma poitrine, remontant mon pull sur son passage alors que ses cheveux chatouillent ma peau.
— Ma chambre, réussis-je à dire, haletante.
Charlie ne se fait pas prier et me soulève de l'îlot, un sourire au coin des lèvres. Mes jambes s'enroulent naturellement autour de ses hanches, comme si leur place avait toujours été là, tandis que nous nous rendons à l'étage. Je lâche un rire en le voyant s'agripper à mes fesses, avant de me souvenir d'une chose capitale.
— Tes béquilles ! m'exclamé-je, inquiète. Tu ne peux pas forcer sur ta jambe !
— Une fois ne me fera pas de mal.
— Mais tu dois la re...
Charlie me fait taire d'un baiser, mais un grognement m'échappe lorsque je pense à mon poids. Il n'a pas l'air d'en souffrir, son visage est détendu, mais ça ne me plaît pas.
— Je suis trop lourde, marmonné-je alors que l'on monte les escaliers. Pose-moi par terre.
— Arrête de t'inquiéter.
On arrive à ma chambre sans encombre. Charlie a la décence de me déposer sur mon lit avec tendresse, mais il se jette sur moi la seconde suivante, ses mains partout sur mon corps et nulle part à la fois. Ses caresses et ses baisers ne suffisent pas à combler le vide que je ressens. Je veux plus que ça, je le veux en moi de n'importe quelle façon, alors j'attrape le bas de son haut et le lui retire sans aucun mal.
