33. Harmonie parfaite

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Je n'ai plus revu Liv depuis la semaine dernière, autant dire une éternité

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Je n'ai plus revu Liv depuis la semaine dernière, autant dire une éternité. J'ai tellement hâte de la voir que pour une fois je suis en avance. Ce qui surprend Liv qui m'ouvre la porte, les sourcils froncés.

—  Je ne t'attendais pas à l'heure, réplique-t-elle. Je ne me suis pas changée...

Je hausse un sourcil en jetant un coup d'œil à sa tenue. Elle porte un legging avec un sweat orange et des chaussettes de la même couleur. Rien qui me choque.

— Pourquoi tu te changerais ? demandé-je, perplexe. T'es très bien comme ça. T'as pas besoin de t'habiller différemment pour moi.

— Merci pour ces mots inspirants, Charlie, dit-elle dans un rire gêné, avant de froncer les sourcils en regardant mes jambes. Mais attends, t'as plus tes béquilles ! Et tu portes les baskets que je t'ai offertes !

— T'es longue à la détente.

Je retire ce que j'ai dit. Elle vient de me sauter dessus, me laissant à peine le temps de la réceptionner en passant mes bras autour de sa taille pour que l'on ne tombe pas, ses jambes se glissant autour de moi.

— Tu ne me demandes même pas si je me sens apte à marcher sans béquilles...

— C'est vrai ! s'offusque-t-elle en quittant déjà notre étreinte. Ça va ?

— On ne peut mieux ! Ça m'a manqué de marcher normalement.

— Je suis contente pour toi, je me sens moins coupable, maintenant.

Je roule des yeux en la suivant à l'intérieur, retirant mon manteau.

— Je t'ai déjà dit que cet accident était uniquement de ma faute...

Elle hausse les épaules, toujours pas convaincue.

— T'as combien de manteaux ? s'étonne-t-elle en l'accrochant à l'entrée. Tu ne portes presque jamais le même lorsque je te vois.

— J'aime bien changer de temps en temps.

— Ce n'est pas basketteur que tu devrais être mais mannequin.

Elle semble si sérieuse, comme si elle avait déjà pensé à cette éventualité. Ça ne m'a jamais traversé l'esprit. J'aime trop le basket pour m'imaginer faire autre chose, surtout des défilés et des shootings.

— T'es toute seule ?

Il n'y a aucun bruit, pas même celui de la télé dans le salon.

— Oui, ma mère bosse et Ezra est allé voir ses potes, répond-elle, tout sourire. Tu veux qu'on regarde un film ? J'ai du popcorn si ça te dit.

— J'ai une autre idée.

Passer plusieurs heures seul avec Liv n'est pas pour me déplaire. Une fois que les cours reprendront, je serais pris par le basket, les entraînements et les cours. Je compte bien profiter des jours qu'il nous reste avant la rentrée, lundi.

CHAPEL HILL - Last First Kiss #1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant