Chapitre 21

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''Le sentiment d'injustice ne suffit pas pour vaincre l'injustice.'' -François Mitterrand.



''-Debout marmotte, c'est la rentrée. 

-Laisse moi dormir Lou'..'' 


Un léger rire rocailleux m'échappe avant que je ne me penche et me colle toujours plus à son corps, le nez enfoui dans les boucles au bas de sa nuque. J'y dépose un baiser. 


''-Non. Parce qu'après tu auras du retard et tu devras prendre des cours particuliers avec un étudiant qui sera plus tard ton petit-ami.'' 


Je l'entends rire, et une seconde plus tard, ses bras m'enveloppent, on roule dans le lit comme des gamins. Mais il me bloque. A califourchon sur mon bassin, ses mains tiennent les miennes au dessus de ma tête, et il sourit, je souris. Je lui rends son baiser lorsqu'il se penche et pose avec douceur ses lèvres sur les miennes. Trop légèrement -haleine du matin oblige-. 


''-Aucun étudiant ne pourra m'aider comme tu l'as fait. 

-Je suis un des meilleur de l'université après tout.'' 


Il rit, mais ne dénie pas avant de s'allonger contre moi, la tête sur mon torse qu'il va caresser du bout des doigts, m'arrachant quelques frissons qui s'inscrivent sur ma peau. 


''-Je ne parle pas seulement des cours. Tu m'as vraiment aidé Louis. Et j'aimerais pouvoir te rendre la pareille.'' 


Un trop plein d'oxygène envahit mes poumons à ses mots. Je l'ai aidé. C'est tout ce que je voulais au départ, et j'ai réussi. Il n'a pas à me rendre la pareil. Tout ce que j'ai aujourd'hui, c'est à lui que je le dois. 


''-Tu me l'as rendu Harry. Tu m'as ouvert les yeux et tu me fais voir le monde différemment. 

-C'est pas pareil. Souffle-t-il, m'arrachant un léger rire. 

-T'as raison. C'est beaucoup mieux.''


Sans qu'il ne le voit venir, je bascule, lui arrache un cri de surprise une fois à califourchon sur ses jambes. Bien vite il rit, appuyé sur ses coudes, un fin sourire à ses lèvres ourlées, ses fossettes creusées dans ses joues pâles. Il est magnifique


A tout juste quelques centimètres de ses lèvres, sur le point de l'embrasser, je sursaute vivement lorsque la porte de la chambre s'ouvre à la volée. 


''-Vous faites quoi? Je vais pas aller à l'école tout seul moi!'' 


Sans que je ne puisse le réprimer, et ce malgré ma frustration actuelle, j'éclate littéralement de rire face à Nate dans l'entrée, les bras croisés sur son torse entrain de taper du pied comme le ferait le garçon.. Sous moi. C'est réellement hilarant. 

9Months (LARRY STYLINSON)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant