11 - Danse du ventre

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Marianne nous attendait, en effet. Allongée sur le pieu, on aurait dit Shéhérazade envisageant de se laisser séduire par le Sultan, le grand Vizir et même le maraudeur de passage. Ses grands yeux nous étudiaient d'un regard chargé de désir, deux billes d'écume et de saphir brillant d'un feu insatiable, qui témoignait de l'état de sa cheminée. Elle était maquillée et fardée comme une poupée version gonflable.

Trois mecs, une fille, des tas de possibilités.

- Heu... Quelqu'un a des cartes ? ai-je demandé, mal assuré.

- Inutile, je viens de perdre par abandon, a déclaré notre incube d'une voix rauque.

Puis elle s'est levée, a commencé à onduler en dénouant ses cheveux. Elle oscillait sur place sans cesser de nous fixer, tenant sa crinière relevée bras au-dessus de la tête, bouche entrouverte. Par moment, un petit bout de langue impertinent humectait sa lèvre supérieure. Je me sentais dans la peau d'un charmeur de serpents envoûté par son propre crotale...

L'excitation jouait de la harpe le long de ma colonne vertébrale ; je dégoulinais littéralement. Marianne a lâché sa toison pour défaire les premiers boutons de son chemisier. Ses boucles dorées sont retombées en pluie sur ses épaules, dans un ralenti surnaturel. Wouah ! La texture de sa chevelure, épaisse et soyeuse ! Je crois que j'aurais pu jouir rien qu'en entortillant une de ses mèches autour de ma bite.

Du côté des garçons, ça commençait à s'agiter sévère. Ludo avait retiré son chandail, Christian son pantalon, dévoilant une érection qui tendait son boxer comme un diable à ressort. Quant à moi, j'étais incapable de bouger ou d'ôter les yeux de cette paire de seins magnifiques, empaquetés dans un soutif aussi noir que l'âme de sa propriétaire. Bon Dieu ! Qu'est-ce qu'elle allait prendre, la pauvre ! Quinze jours d'abstinence, un trio de mâles en rut, ça allait être monstrueux !

Toujours entraînée par cette petite musique qu'elle était la seule à entendre, Marianne balançait des hanches. Et, dans le même mouvement, faisait glisser sa jupe sur ses cuisses dorées. Centimètre par centimètre, elle a dévoilé un string en dentelle ajourée, déjà marqué d'une belle tache d'humidité. On a eu un nouvel aperçu de son mont de vénus à travers le tissu transparent, une belle colline glabre surplombant le capuchon de son clito, lui-même traversé par un anneau d'argent. Je m'imaginais déjà en train de passer ma langue dans ce bijou, tiraillant ses chairs ruisselantes pour l'obliger à m'ouvrir la source de son plaisir...

Pendant ce temps, elle continuait sa danse du ventre sans s'occuper de nous. Ludo, complètement à poil, à présent, s'est glissé derrière elle et a posé la bouche à la jointure de sa clavicule et de son cou, lui embrassant la gorge avec l'empressement d'un vampire.

Soudain tremblante, la jeune demoiselle - qui avait sciemment choisi de se laisser baiser à mort ! - a fermé les yeux, avant d'égarer ses doigts dans la tignasse de son bourreau. Un long râle a franchi ses lèvres ourlées, comme si l'autre salaud lui suçait directement la chatte au lieu de lui mâchouiller la carotide. S'il ne l'avait pas retenu par la taille, elle se serait effondrée à ses pieds...

Il lui a glissé un mot à l'oreille. Obéissante, Marianne a lâché la queue qu'elle branlait d'une main leste pour dégrafer son soutien-gorge, nous faisant profiter d'une vision enchanteresse. Ses obus ont quitté leurs logements, exposant des bouts turgescents, rouge vif, raides comme des petites phalanges. D'une longueur obscène, cette chair dressée était martyrisée par des boucles de métal, qui la transperçaient de part en part.


Mon stage chez New LifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant