𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 1 : 𝐒𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐝𝐨𝐮𝐥𝐨𝐮𝐫𝐞𝐮𝐱

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EMMA

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EMMA


Los Angeles, Californie.

C'est l'heure d'y aller, cria ma tante depuis la cuisine.

Depuis la mort de ma mère, ma tante m'a pris à sa charge. Je ne m'en plains pas, je vis ma petite vie parfaite d'Américaine.

Aujourd'hui est un jour spécial. En effet, nous partons avec ma classe pour un mois en Espagne. Je n'ai jamais quitté mon continent et l'idée d'être loin de ma tante m'angoisse un peu.

J'inspire profondément, puis expire jusqu'à ce que mes poumons soient dépourvus d'air. Mes valises en mains, je jette un dernier regard à ma chambre afin de vérifier si je n'oubliais pas quelque chose. Et heureusement, je me rends compte que j'ai oublié de prendre mon chargeur de téléphone. C'est quand même quelque chose d'assez important. Je l'attrape d'une main et le glisse dans la poche avant de mon sac-à-dos.

Allez, c'est seulement un mois Emma...

Je rejoins ma tante, qui m'attendait dans le salon avec mes autres bagages que nous avions descendus la vieille pour but de ne pas avoir trop de chose à faire le jour J.

Ça va bien se passer, essaies t'elle de me rassurer. Et puis Cassidy sera présente, tu n'as pas à t'en faire.

Je hoche simplement la tête, c'est vrai que le fait que ma meilleure amie soit à mes côtés me rassure énormément. Si elle n'avait pas était là, je ne serais probablement jamais parti pour un quelconque voyage, que ce soit en Amérique ou dans un autre continent.

Après avoir mis mes affaires dans le coffre de la voiture de Jeanne, mon regard se pose une dernière fois sur ma maison. La chaleur de celle-ci va me manquer, l'ambiance calme qui rôde à l'intérieur, toutes ces petites choses quoique banale, vont me manquer même si c'est seulement pour quelques semaines. Comme précédemment, je souffle un bon coup avant de monter sur le siège passager et d'attacher ma ceinture en attendant ma tante qui fit de même.

Tu es sûr de ne rien avoir oublié ? Me demande-t-elle.

Sûre, j'ai dû faire au moins trois fois le tour de la maison hier soir par peur d'oublier quelque chose, répondis-je en remettant une de mes mèches derrière mon oreille.

Elle démarra la voiture après avoir vérifié que tout était bien mis en place. Le voyage se fit lentement, je pouvais observer les moindres détails du paysage s'offrent à moi à travers la vitre ouverte. Le vent caressait ma peau et faisait voler mes cheveux que je finis par attacher à l'aide d'un élastique que j'avais sur le poignet droit. Le soleil était bien présent, réchauffant l'atmosphère afin de nous donner une assez bonne condition climatique. Les nuages disparaissaient au fur et à mesure qu'on approchait de l'université. Quelque instant plus tard, nous passons le portail d'un métal aussi noir qu'un soir d'hiver. Dans la cour, nous apercevons le bus qui allait nous mener jusqu'à l'aéroport ainsi que les élèves accompagnés de leurs parents qui leur faisaient un dernier au revoir avant le départ.

𝐀𝐍𝐆𝐄𝐋 𝐂𝐀𝐈𝐃𝐎 [ EN REECRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant