𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 7 : 𝐂𝐢𝐜𝐚𝐭𝐫𝐢𝐜𝐞𝐬

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EMMA

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EMMA

Où suis-je ?

Le regard dérivant dans chaque recoin de la pièce, j'observe les murs délabrés qui m'entourent dans une impression de compression. Une odeur nauséabonde parvint jusqu'à mes narines, me provoquant un sentiment de dégout. Le sol est froid, je le ressens à cause de mes pieds nus posés sur celui-ci.

Des bruits de pas, lourds sont-ils, se font entendre depuis le couloir. Dans un instinct de survie, je tente délibérément de me libérée des cordes liant mes poignets, qui servent à me maintenir sur une chaise en bois présente au centre de la pièce, qui me semble être une cave. La seule pointe de lumière provient d'une petite fenêtre sur le mur positionné derrière moi, celle-ci permet d'éclairer seulement ma personne tandis que le reste de la cave reste dans la pénombre. Ma tête est posée sur mon épaule droite dû à la fatigue tandis que mes bras deviennent engourdis durant les minutes qui suivirent.

Où suis-je ?

J'ai pourtant la réponse à ma question.

Puisque j'étais ici la semaine qui précédée.

Puis encore celle d'avant, et ainsi de suite.

Seulement, chaque fois que je me réveille dans cet endroit, je pris pour que ça ne soit pas cette maudite cave que je connais tant.

Une clé que l'on enclenche dans une vielle porte en métal m'alerte qu'une personne allait pénétrait dans la pièce.

Mes membres tremblent sans que je puisse les contrôler et ma gorge devient sèche. Et lorsque le bruit d'une goutte d'eau retentit à cause des murs mal isolés et offert à l'extérieur, mes larmes viennent l'accompagnée.

Est-ce lui ?

Surement.

Ai-je peur ?

J'ai la trouille.

Mais je ne dois pas l'avouer, il me répète sans cesse qu'il ne faut pas montrer nos faiblesses.

Lorsque j'entends le bruit de la lourde porte permettant de me tenir dans cet endroit délabré, je distingue la silhouette de celui présent dans mes pires cauchemars, celui qui me violente souvent pour son plaisir.

Dans cette cave abîmée, dont l'odeur de la pluie engouffre les murs en roches.

Au sous-sol d'une grande maison des États-Unis.

Je me porte assise sur cette chaise tandis que son regard perçant m'observe dans les moindres détails, m'apportant une pointe de gêne.

-Ma chérie... commence cette voix grave que je ne connais que trop bien.

-Père, fis-je les dents serrées.

Je sens mon cœur battre tellement fort dans ma cage thoracique que j'eus l'impression que celui-ci allait s'envoler et rejoindre les nombreuses étoiles dans le ciel, comme dans une libération pour rejoindre mes ancêtres. Mon corps bouillonne de peur, mais la fraicheur du sol me permet de garder une température ambiante.

𝐀𝐍𝐆𝐄𝐋 𝐂𝐀𝐈𝐃𝐎 [ EN REECRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant