𝐀𝐍𝐆𝐄𝐋 𝐂𝐀𝐈𝐃𝐎 [ EN REECRITURE ]

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 11 : 𝐄𝐧𝐭𝐫𝐚𝐢𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭

EMMA

18 juin, seize-heures.

Le soleil venait tout juste de se lever entièrement lorsque je me dirige vers le petit hangar au fond du jardin, là où se tenaient souvent leurs entraînements.

Les murs grisâtres étaient couverts de graffiti colorés qui semblaient vibrer au son des enceintes qui crachaient de la musique à plein volume.

J'entre alors dans la bâtisse, répondant aux salutations de mon camarade d'un simple geste de la tête avant de me rendre à ce qui ressemble à des vestiaires, cachés derrières un rideau de couleur sombre. Je reviens vêtue de shorts et d'un t-shirt de sport, prête pour l'entraînement. J'observe les sacs de boxe qui sont accrochés au plafond dans un coin de la pièce, attendant les frappes et les coups de poing.

Marcos prit la parole, expliquant les exercices prévus pour cette séance d'entraînement.

– On va commencer par faire quelques échauffements et exercices de base pour te mettre en jambe. Ensuite, on va travailler tes coups droits, tes coups du gauche, tes uppercuts, et l'on finira par une séance de sparring. T'es prête ?

Je répondis positivement d'une voix enthousiasme, excitée à l'idée de me mettre à l'épreuve.

– Commence d'abord par te détendre, t'es aussi tendu que ton string là, ça va t'empêcher de bien bouger.

– Facile à dire pour quelqu'un qui est habitué à se prendre des coups dans la gueule.

Il ricane quelques secondes avant de se stopper brusquement. Puis l'entraînement commença alors. Nous commençons par des étirements, des sauts et des exercices de pompes et de squats. Je lâchais des gouttes de sueur à chaque mouvement, mais je suis déterminée à ne pas lâcher.

– Sérieux, j'ai l'impression d'être en cours de sport, et c'est méga chiant, soupirai-je.

– Je sais que ce n'est pas facile, mais je te rappelle que ce n'est que le début de l'entrainement. Et puis, même tes cours de sport ne sont pas aussi intenses que ce que tu vas endurer aujourd'hui.

– Génial, grommelai-je.

Après une quinzaine de minutes d'échauffements, je l'observe retirer son tee-shirt avant de le balancer plus loin dans la pièce.

– Très bien, que les choses intéressantes commencent.

Nous passons alors à la partie pratique. Le mercenaire m'explique en détail chaque mouvement, corrigeant chacune de mes postures et mes gestes, me poussant à me dépasser.

Malgré l'épuisement qui commençait à apparaitre, je reste toujours entièrement concentrée sur le mouvement de mes bras, le rythme de mes pas. Je me sens de plus en plus assurée à chaque coup porté, chaque blocage exécuté.