𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟗

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« 𝐸𝐧𝐟𝐢𝐧 𝐟𝐢𝐧𝐢 »

Je me tiens là, au milieu du chaos, mes mains tremblantes encore de l'adrénaline qui pulse dans mes veines

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Je me tiens là, au milieu du chaos, mes mains tremblantes encore de l'adrénaline qui pulse dans mes veines. Aaron est blessé et j'ai désormais le regard fixé sur Rafael, qui est désormais à genoux, son visage trahissant la surprise et la douleur.

Je me précipite vers lui, mes pas résonnent dans le silence tendu qui a pris le relais de la fusillade. La rage brûle dans ma poitrine comme un feu incontrôlable. Rafael a fait trop de mal. Il a blessé trop de gens que j'aime. Je ne peux pas lui laisser le temps de se relever, de se défendre.

— Qu'est-ce que tu as fait, Rafael ? je crache, ma voix remplie de venin. Tu pensais vraiment que tu pourrais t'en sortir comme ça ?

Je m'approche de lui, chaque pas mesuré mais rapide, un mélange de colère et de satisfaction bouillonnant en moi. Rafael, à genoux, essaie de se redresser, mais je le pousse brusquement avec le bout de ma botte.

— Reste à ta place, cabron.

Il grogne, un son désespéré, et je vois le sang couler de la plaie dans son épaule, ruisselant sur le sol poussiéreux. Ce n'est pas suffisant. Ce n'est pas assez. Je veux qu'il souffre. Je veux qu'il ressente un morceau de ce qu'il a infligé aux autres.

Un morceau de ce qu'il lui a infligé à elle.

— Tu crois que tu peux te relever après tout ce que tu as fait ? dis-je, ma voix un grondement sourd. Tu es fini, Rafael. Je ne vais pas te laisser partir. Pas cette fois.

Il me fixe, ses yeux injectés de sang, et pour un instant, je vois une lueur de défi dans son regard.

— Tu es arrogant, Elyo. Tu crois vraiment que c'est fini ?

Je ricane, un rire amer. Je sais que cet homme a toujours été arrogant, pensant qu'il pouvait jouer avec la vie des autres sans en subir les conséquences.

— Regarde-toi. Tu es à genoux, blessé, et tout ça parce qu'un des nôtres a eu le courage de se battre. Tu n'es rien sans ta bande. Sans tes hommes.

Il fronce les sourcils, et je peux presque voir le calcul derrière son regard. Mais je n'ai pas le temps de m'attarder sur ça. Je me penche un peu plus près, ma colère bouillonnant, et je lui murmure :

— Tu vas mourir ici, et tu le sais. Je vais m'assurer que ta fin soit lente et douloureuse.

Son visage se décompose lentement, et je sens un frisson de satisfaction. Je m'approche encore plus, ma lame frôlant son cou. Je peux sentir son souffle sur ma peau, une odeur mêlée de sang et de sueur.

Je baisse le couteau, le mettant juste au-dessus de son épaule blessée, et il se fige. Je veux le voir souffrir. Je veux le voir se débattre.

— Tu ne sais pas ce que tu fais. Tu es en train de commettre une erreur, Elyo.

𝐀𝐍𝐆𝐄𝐋 𝐂𝐀𝐈𝐃𝐎 [ EN REECRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant