𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟕 : 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬.

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ENZO

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ENZO

Je me glisse silencieusement dans la chambre d'Emma. La lueur de la lune traverse les rideaux à peine fermés, dessinant des ombres fantomatiques sur les murs. Elle dort profondément, emmitouflée sous les couvertures, une mèche de cheveux tombant délicatement sur son visage. J'hésite un instant, contemplant sa tranquillité, mais l'idée que j'ai en tête est bien trop amusante pour la laisser passer.

Je m'approche du lit à pas de loup, un sourire en coin. Je me penche vers elle et murmure doucement son prénom, juste assez pour la tirer de son sommeil.

— Emma... Emma, réveille-toi.

Un grognement endormi me répond, suivi d'un léger mouvement sous les draps. Elle essaie de se tourner, m'ignorant complètement, mais je ne me laisse pas décourager. Je m'assois au bord du lit et secoue doucement son épaule.

— Emma, debout ! C'est important.

Elle ouvre à peine un œil, puis referme aussitôt les deux, marmonnant quelque chose d'incompréhensible avant de se renfoncer dans son oreiller. Je ne peux m'empêcher de rire. Elle est tellement têtue, même dans son sommeil.

— Si tu ne te lèves pas, je vais devoir te porter, je la taquine, mais sa seule réponse est un autre grognement. 

Très bien, elle l'a cherché.

Sans plus attendre, je glisse mes bras sous elle, la soulevant sans effort. Ses yeux s'ouvrent brusquement, mais il est trop tard pour protester.

— Enzo, qu'est-ce que tu fais ?! Lâche-moi ! me crie-t-elle.

Elle se débat mollement, à moitié endormie, mais je la tiens fermement.

— Tu vas voir, je réponds en souriant, me dirigeant vers la porte de la chambre.

Elle se débat un peu plus en réalisant ce que j'ai l'intention de faire, mais je la garde bien contre moi, la portant à travers la maison jusqu'au jardin. Elle commence à paniquer légèrement en sentant l'air frais de la nuit, réalisant sans doute ce qui l'attend.

— Non, Enzo, sérieusement, ne fais pas ça !

Elle me frappe doucement l'épaule, mais je suis déjà décidé. L'eau de la piscine scintille sous la lumière des étoiles, un miroir noir prêt à l'accueillir.

— Tu aurais dû te lever quand je te l'ai demandé, dis-je avec un sourire narquois avant de la plonger dans l'eau sans la moindre hésitation.

Elle émerge à la surface quelques secondes plus tard, haletante et furieuse.

— T'es complètement cinglé !

Je ris en la voyant trempée de la tête aux pieds, ses cheveux collés à son visage.

— Cinglé, peut-être, mais c'était drôle, non ?

Elle éclabousse de l'eau dans ma direction en guise de réponse, ce qui ne fait qu'accentuer mon rire.

𝐀𝐍𝐆𝐄𝐋 𝐂𝐀𝐈𝐃𝐎 [ EN REECRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant