𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 9 : 𝐂𝐨𝐮𝐫𝐢𝐫 𝐨𝐮 𝐦𝐨𝐮𝐫𝐢𝐫

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EMMA

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EMMA


17 juin,

Elyo t'autorise à sortir de ta chambre. Tu peux maintenant aller où tu veux dans la villa, mais n'essaies pas de partir, m'annonce Aaròn.

Comment tu as fait pour l'en dissuader ? demandai-je, curieuse.

Mon ami me sourit et me répond doucement,

Je lui ai simplement expliqué que ta sécurité est ma priorité. Par ailleurs, cela veut dire que je t'ai toujours auprès de moi, donc je vérifie chacune de tes actions. C'est donc un argument plutôt valable puisque je veille à ce que tu ne fasses pas de choses stupides, comme vouloir partir d'ici, où encore vouloir appeler tes proches, m'explique-t-il dans un rictus.

Je lève les yeux au ciel et face à ma réaction, il poursuit :

Je sais que tu as besoin de liberté, mais nous devons veiller sur toi pour éviter tout danger. Crois-moi, c'est pour ton bien, princesa. Par contre, avant que je te laisse filer, je dois t'informer que...

Soudainement, la porte de la chambre de mon ancien professeur s'ouvre à la volée, claquant le meuble qui était posé derrière. C'est alors que la carrure imposante de son chef pénètre dans l'espace, vêtu d'un débardeur blanc couvert par une veste en cuir sur lequel est inscrit le logo de son cartel, c'est-à-dire une fleur rouge comme celle présente sur les poignets de tous les membres.

T'es prête ? me demande Elyo, me toisant du regard avant de lâcher un juron.

J'observe avec interrogation Aaròn dans le but de comprendre de quoi parle l'homme.

Elyo doit aller faire des... courses et tu vas l'accompagner.

Ne disposant pas de temps pour répliquer, Escobar m'ordonne de le suivre jusqu'à l'extérieur, ce que j'exécute sans broncher. Plusieurs minutes plus tard, nous parcourons un long chemin dans la ville sur l'une des motos que possède Elyo, évitant les regards curieux des passants. Nous arrivons enfin à notre destination après quelque temps durant lequel le vent fouette mon visage. Nous nous garons devant une petite boutique sombre dans un quartier mal famé de Madrid.

Entrant dans celle-ci, l'homme m'exige de rester sur place le temps qu'il aille récupérer son dû. Je l'observe ainsi depuis l'entrée du magasin, bavardant avec le propriétaire et dans mon champ de vision se dresse un revolver que tient fermement Elyo.

Mon souffle se coupe alors que je comprends dans quelle situation je me trouve. Je ne suis pas venue simplement pour qu'Elyo fasse ses courses, mais pour qu'il vienne ramener un bon nombre de flingues qu'il vient glisser un par un dans la ceinture de son jean, ainsi caché par le bas de son tee-shirt.

𝐀𝐍𝐆𝐄𝐋 𝐂𝐀𝐈𝐃𝐎 [ EN REECRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant