Chapitre 17

89 18 25
                                    

La douleur de Nuri passe et revient, de manière intermittente. Amandìl n'avait rien trouvé.

- Nuri . . .Je dois retourner au conseil. Mais si quelque chose ne va pas n'hésite pas chérie.

- ça va aller. lui dit-elle.

Il l'embrasse et s'en va. L'instillateur s'inquiète pour elle. Peut être que l'eau de jouvence ne lui convient plus. . .Que cela ne suffit plus.

Les questions rongent l'instillateur, qui tête haute s'avance vers le palais avec son dossier sous le bras. La première personne qu'il croise est Emery. Qui vient vers lui.

- Bronte, vous êtes de retour.

- Je crois que ça se voit. déclare t-il avec sarcasme.

Il entre dans le palais suivit du télépathe pour rejoindre ses autres collègues.

- Ah Bronte, nous t'attendions.

Il donne le dossier à Fallon.

- Alors qu'elles sont les nouvelles ? demande Luzia.

- Les humains sont stables. Les cités perdues n'ont rien à craindre pour le moment, malgré certains différends entre différentes populations humaines.

- C'est plutôt une bonne nouvelle. Dit Fallon.

- Vous rigolez Fallon ! '' Certains différents'' peuvent conduire à une guerre souvenez vous !

- Voyons Vespera. Pour le moment ce ne sont que de petites escarmouches verbales. Si j'en crois le rapport de Bronte. Intervient Balthazar en prenant le document entre ses mains.

- Vous n'allez donc rien faire ?

- Rien, Vespera. Il n'y a rien à faire pour le moment. Dit Fallon.

- Vous allez regretter votre décision, j'en suis certaine.

- Ne soyez donc pas pessimiste. Ajoute Luzia.

L'instillateur s'assoit et les regarde se disputer encore une fois en silence.

- Et toi Bronte qu'en penses tu ? demande Fallon.

- Je pense qu'on ne devrait rien changer. Pour moi les humains ne sont pas une menace comme je l'ai dit.

Vespera se lève visiblement en colère de sa réponse et quitte la pièce.

- ça lui passera. Dit Emery.

- En attendant Bronte, je dois vous parler.

- Je vous écoute Fallon.

- Suivez moi.

Les deux elfes se rendent dans le bureau de l'ancien.

- Qu'avez vous de si important à me dire.

Fallon s'assoit à son bureau.

- Eh bien, un peu de patience, Bronte.

Il prend un dossier.

- Luzia et moi allons démissionner.

- Quoi !

- Cela est surprenant, mais nous avons pris notre décision. Nous voulons que tu choisisses les deux prochains conseillers.

- Moi ? Mais pourquoi moi ?

- Enfin Bronte. Tu connais la réponse.

Fallon se lève et lui tend le dossier.

- Voici nos meilleurs candidats. Tu as deux jours pour te décider.

- Et nous ne pouvons pas demander aux autres ?

- C'est ton choix Bronte. Dit il en sortant.

- Mais enfin...

Bronte soupire en regardant le dossier. Il s'en va dans son bureau et s'assoit. Il l'ouvre et étale une dizaine de feuilles. 

Fintan Pyren. . . pyrokinésiste.

Cassiopée Daeloa. . . empathe.

Evhy Adhéna. . . enjôleuse.

Théodorus Emilo. . . phaseur.

Velia Ming. . . souffleuse.

Talio Capsio. . . enjôleur.

Elion Dazia. . . Télépathe.

Et trois autres elfes. . . 

Bronte observe minutieusement les dossiers. Qui sera à la hauteur de ce poste ? Il ne peut pas précipiter son choix. Il a besoin de temps. L'instillateur s'enfonce dans son fauteuil et lâche un soupire.

- Pourquoi faut-il que ce soit toujours moi ?

L'elfe décide alors de réfléchir à cette question délicate chez lui, peut être Nuri aura de bon de conseils. En espérant que la jeune femme aille bien. Il range le dossier correctement et saute dans chez eux, sans prendre la peine d'avertir de son départ, ses autres collègues.

L'instillateur passe la porte d'entrée, l'esprit préoccupé par des questions. Devrait-il démissionner lui aussi ? Vivre une vie toute simple avec Nuri ? Peut-être plus tard.

Il retire sa cape, tout en observant le dossier.

Qui serait le mieux pour le monde elfique ? Apte à prendre des décision s'en faire de scène comme Vespera. En parlant de cette dernière, l'instillateur à une grande méfiance envers elle. Elle agit de manière assez étrange ces derniers temps. Peut être trafique t-elle quelque chose dans le dos du conseil ? Allez savoir.

Bronte passe une main dans ses cheveux.

- Que c'est compliqué.

Il se dirige dans le salon. Il y trouve Safran qui retourne tous les coussins. L'instillateur s'approche de ce dernier et remet les coussins en place. Cependant Safran, n'est pas du même à vie.

- Je suis encore chez moi Monsieur.

Il reçoit un coup de bec en guise de réponse.

- Hey !

Il vient se mettre en haut d'un meuble.

Où est donc Nuri ? pense Bronte. Safran ne la quitte pas d'une semelle depuis qu'elle l'a recueilli.

Il passe par la véranda, la cuisine et la bibliothèque.

- Nuri ? tu es là ?

Il entend du bruit dans la salle de main. Il toque.

- Nuri, tout va bien chérie ?

Il tente d'entrer mais la porte est bloquée.

Il entend des objets tomber, et son inquiétude augmente.

- Nuri, ouvre s'il te plaît.

- Tout va bien, Bronte. Je t'assure.

- Laisse moi entrer Nuri, je sais que c'est le contraire. Déclare t-il en essayant d'ouvrir la porte de nouveau, sans grand succès.

- Je t'en prie, Bronte n'entre pas.

- Pourquoi ? Qu'est ce que tu as ?

- Oh Bronte... je suis un monstre. Je ne veux pas que tu me vois ainsi. Dit-elle en larme.

- Nuri peu importe ce qu'il y a je t'aime, et je t'aimerai. Alors laisse moi entrer.

- Non.

Il entend de nouveau des objets tomber.

- Que tu le veuilles ou non, j'entre ! Déclare t-il. 
Il tente d'ouvrir, mais finit par enfoncer la porte.

- Nuri. . .






C'est une histoire d'AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant