Chapitre 10

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Voilà donc plusieurs semaines qui se sont écoulées. La nuit est bien avancée.

Bronte dans la bibliothèque recherche un livre, ce dernier semble soucieux, rongé par quelque chose. Les livres s'accumulent sur la table. La lumière blafarde des bougies vacille et commence à s'éteindre lentement sans un bruit, du moins seul le bruit des pages tournées et froissées. Le jeune homme se leva de la chaise et s'en va près de la fenêtre levant les yeux sur la pleine lune, le regard pensif et l'âme peu paisible. Il doit trouver un moyen. Et ce le plus vite possible.

Les portes de la bibliothèque s'ouvrent.

- Maman, tu as trouvé quelque chose ?

- Oui. Dit elle en brandissant un livre à la couverture verte émeraude, décorée de feuilles d'or et de perles nacrées.

- Il me semblait bien que je l'avais encore. Dit elle avec un grand sourire, toute la médecine elfique et ses fondements sont dedans.

Elle vient poser le livre sur la table.

- Regarde Bronte.

Il s'approche de sa mère. Et Jette un oeil au dessus de son épaule :

- uisge na h-òige pour une jeunesse éternelle. Lit-il. Serait-ce l'eau de Jouvence que nous connaissons ?

- Oui. Si tu lui en donnes deux fioles chaque semaine, elle vivra comme nous.

- Ne va t-il pas y avoir d'effet secondaire sur son organisme ?

- Je ne pense pas. Enfin pas à ma connaissance. La seule chose possible est que son organisme se transforme en celui d'un elfe. Mais je ne suis pas sure de cela.

L'elfe sort de sa poche plusieurs fioles.

- En voilà quelques-unes, je t'en ramènerai plus tard.

- Merci beaucoup maman, je ne te le dirais jamais assez pour tout ce que tu fais.

- Je t'en prie Bronte, Il se fait tard à présent. Je vais rentrer, ton père va se poser des questions sinon.

- Bonne nuit maman.

L'elfe sort un cristal de saut. Et disparaît dans un flash lumineux.

Bronte range alors les livres qu'il avait sorti. Puis il éteint les bougies avant de s'engager dans le couloir. Il est à présent rassuré d'avoir trouvé une solution pour que Nuri s'adapte à ce monde, et qu'elle puisse vivre plus longtemps. Il ne pouvait se résoudre à penser qu'un jour elle ne pourrait plus être auprès de lui. Cette simple pensée qui effleure son esprit le fait se sentir plus que mal. Il tient bien trop à elle. Il s'étire et passe devant la chambre de sa belle. Il l'entend pleurer et s'arrête immédiatement. Il s'approche de la porte et l'ouvre doucement. Elle remue dans son lit. Bronte comprend qu'elle fait un cauchemar, il s'approche d'elle et vient s'asseoir sur le bord du lit.

- Nuri ? Nuri réveille toi. lui dit-il doucement en posant une main sur la sienne, Nuri ce n'est qu'un cauchemar !

La jeune femme se réveille en sursaut se redressant aussitôt, les yeux embrumés de larmes. Il la prend dans ses bras.

- C'est fini. ajoute t-il en caressant son dos. il sèche ses larmes.

- C'était tellement réel. murmure t-elle.

- Tu n'as rien à craindre ici Nuri. Il embrasse son front avec affection. Je te le promets.

Elle se blottit contre lui.

- Tu dois te reposer Nuri. D'accord ? dit-il en se redressant. Elle lui attrape sa main. Ses yeux plongent dans ceux de son amant.

- S'il te plaît . . . Reste avec moi. Je . . . Je ne veux pas rester toute seule.

- Très bien. lui dit-il avec un doux sourire.

Il vient s'allonger près d'elle. Nuri se blottit contre lui, il la serre contre lui.

- Je t'aime Bronte. chuchote-t-elle.

- Moi aussi Nuri, dors à présent, je suis là.

Il l'observe s'endormir paisiblement, il la recouvre correctement. Et émet un sourire .

- Je t'aime tellement. murmure t-il.

A son tour le jeune instillateur s'endort. 

C'est une histoire d'AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant