Toi, moi et le reste du monde

Maintenant ou jamais

/ Attention ce chapitre contient de la
violence physique.

Pour public averti !
Ne vous obligez pas à lire ce chapitre si
vous n'êtes pas à l'aise avec cela.

Je ferais un résumé au début chapitre suivant. /

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Amy

Chez les Wilson
Salon
01h du matin

Roy me fixait encore. Son regard ne m'avait quitté que lorsqu'il ouvrait la porte. Avant que je montes dans ma chambre, il m'avait ordonné de m'asseoir sur le canapé.

Il avait les jambes croisées, les bras posés sur les accoudoirs en bois massif et était assis sur le gros fauteuil où siégeait habituellement mon père.

Il avait pris la place du chef de famille.

Comme si cette place pouvait lui conférer la permission de me réprimander.

Stupide, qu'est ce qu'il allait faire hein ? Il ne pouvait rien m'arriver.
J'ai été naïve de craindre pour ma vie, je m'étais cru dans une de mes séries policières.

Je m'étais tout de même assise sur le canapé en cuir noir et avait regardé mon frère dans les yeux. Après quelques minutes de silence il me dit :

-Allez accouche, tu lui as dit quoi ?!

Mais je ne me laissais pas impressionner par la menace dans sa voix. J'avais enfin repris ma raison.

-Qu'il était beau gosse dans sa chemise.

Il serra les poings sur le bois et contracta sa mâchoire. Il était agacé, ce n'était pas la réponse qu'il attendait.

Dommage c'était vrai pourtant, Léo était sexy dans sa chemise.

Roy répéta sa question une ultime fois :

-Tu lui as dit quoi ?!

-Mais t'es bouché ou quoi ?! Je viens de te le dire ! ai-je crié dans le salon.

Tout cette histoire commençait à me montrer à la tête, ma fatigue faisait son grand retour et mes migraines n'étaient pas très loin, elles pouvaient réapparaître d'un moment à l'autre.
J'allais me lever quand je sentis une douleur fulgurante dans la joue et que je vis Roy debout devant moi le bras levé.

Il venait de me gifler et se préparait à le refaire.
Je n'eût pas le temps de protester qu'il me frappa, une fois... Deux fois... Cinq fois puis je tombais au sol. Tremblante et les yeux grands ouverts de peur.

Il est dangereux bordel ! Au secours papa, maman aidez moi !

-Maman ! Papa au secours !

Personne ne répondait.

Personne ne descendait les escaliers

Personne ne venait m'aider.

C'est à ce moment là que je compris. Que personne ne m'aidera plus dans cette maison.

Je sentais ma joue me lancer, j'aurais sûrement un beau bleu. Mais pour l'instant je m'en moquait. Roy était debout au dessus de moi, effrayant et s'agenouilla pour me dire :

-Maintenant tu va arrêter de faire la maline avec moi, d'accord ?

Je bredouillai un oui et hochai la tête en même temps. Il eût un sourire sinistre et me dit :