All I want

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Une semaine plus tard,

Léo Hartley

°•°•Le temps à été long.


Vraiment très long, sache le.

Pourtant maintenant je suis là avec toi,

Et plus rien ne pourra nous séparer.•°•°


Dans tous les rêves que je fais en ce moment, tu apparais.

Ces rêves ont tous tendance à se ressembler et à me faire ce même effet de manque au réveil.

La réalité était plus rude à encaisser, car non, nous ne t'avons toujours pas retrouvé.

La démarche lente et les yeux gonflés par la fatigue je m'avançais vers le salon à la recherche de ma montre. Il était dans les alentours de onze heures du soir et je m'apprêtais à sortir de la chambre d'hôtel où Elly et moi avions posé bagages pour la nuit.

Durant nos recherches, nous nous étions intrinsèquement rapprochés, unis vers un même objectif, une amitié naissante et sincère nous liait durant ses moments si sombres et dures.
Rien de comparable avec nos liens envers toi, Amy.

Je trouvais bientôt l'objet convoité sur l'accoudoir du canapé, et tout en l'accrochant à mon poignet, je faisais demi-tour et enfilai mes chaussures ainsi qu'une blouse par dessus ma chemise blanche au col déboutonnée.

Elly était déja partie vérifier des sources au près d'un journaliste ayant potentiellement des informations les Wilson et ne comptait pas revenir avant une heure indue.
Je fermais donc la porte derrière moi et montait dans l'ascenseur, tout en me remémorant ces derniers mois :

Sur les conseils de mon père, nous étions allés chercher Health House, le centre de soin, en Alaska, mais toutes nos recherches furent vaines.
Alors au lieu de chercher le centre en lui-même, Elly avait songé à trouver des informations au près des employés.

Je te passe les détails mais nous avons abouti sur un homme, un certain Henrique Carrión.

Je helai un taxi depuis le trottoir et ce dernier mis peu de temps avant de se mettre sur le bas côté et arriver jusqu'à moi. Je montais dans la voiture et claquai la portière.
Le chauffeur, un barbu  visiblement amateur de bière de part les canettes qu'il restait sur la place du mort, démarra son véhicule sans plus de cérémonie, peu après que je lui ai indiqué ma destination et nous avancions dans la nuit.

Sache Amy que les rêves dont je te parlais, me reviennent quand je me perd dans mes pensées. En voici un, dans le quel tout ce passerait ainsi.

°•°• Alors que je serai assis sur un canapé, le regard dans le vide et les yeux couverts d'un voile de larmes,

°•°• Tu pousserais la porte d'entrée,
de tes doigts longs et fins.

°•°•Tes longs cheveux bruns valseraient sensuellement dans la brise, frôlant tes belles lèvres délicates, quant à elles éveillées en un sourire bon et serein.

°•°•Alors que tes yeux, oh mon amour, tes
yeux cristallins se plongeront avec
avidité dans l'océan troublé de mon âme.

°•°• Et tandis que tu t'avanceras vers moi, je passerai mes mains tremblantes, sur ton visage,

°•°• Caressant ta peau d'une douceur
cotonneuse dans les moindres recoins,
comme pour réaliser que tu es réellement là avec moi.

Toi, moi et le reste du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant