Et si ..?

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/ Attention passage contenant de la violence
et un traumatisme par rapport
à des violences sur enfant /
/ Si vous n'êtes pas à l'aise vous feriez mieux de ne pas lire ce chapitre je résumerais au
prochain. /

Elly

Chambre de Elly Jones
7h du matin
Charlottesville, Virginia

J'étais allongée dans mon lit, totalement nue sous mes draps, et je fixait le plafond blanc en me demandant ce qui se passerait si il s'effondrait.

Pendant que j'imaginais la poutre broyer mes côtes, je me reprochai ces sombres pensées.
Elles étaient d'autant plus mal placées lorsqu'on savait que j'avais fait plusieurs tentatives de suicides ratées durant mon adolescence.

Mettre fin à mes jours avait été une tactique immature pour oublier.

Ma mère, nommée Aria, et moi vivions dans un grand appartement, spacieux bien aménagé et lumineux. Mon père, Aaron était souvent dans son bureau en train de travailler sur sa bande dessinée.
Aria avait eut un accident grave après ma naissance, dont elle sortit miraculeusement indemne.

Joie et bonheur pour ma part.

Nous avions une vie prospère. J'allais à la dance, elle a l'église remercier son sauveur et Aaron nous emmenait parfois au fast food du coin puis au cinéma. Bref une vie de rêve pour n'importe quel gosse.
Mais peu à peu, ma mère leva la main sur moi de manière assez récurrente, dès qu'elle était fatiguée.

Mon père l'avait averti qu'il ne pourrait plus supporter cela longtemps, car je commençais à marquer.

Malgré les protestations de ce dernier, elle continuait, cependant plus rarement. Jusqu'au jour où il partit en voyage de deux jours pour l'enterrement de vie de garçon à un ami.

Aria avait failli m'enterrer deux fois. J'avais pris presque l'habitude de voir ce tunnel.

J'avais eut la phobie durant longtemps des sachets plastiques et je n'arrivais toujours pas à me défaire de ma peur des ceintures.

Ce qui m'avait sauvé été le sang que je crachais.
Heureusement pour moi mon père rentra et l'expulsa chez ses parents, sans lui demander d'explication.

Sa parole avait perdu toute sa valeur depuis qu'elle avait commencé à me frapper.

Hélas comme le dit si bien l'autre :

"Les plus mauvaises personnes sont souvent les dernières à mourir"

Aria venait donc dans la ruelle près du collège après mes cours, et m'attrapait les cheveux en me reprochant d'avoir briser sa vie.

Cela dura plusieurs années. Chaque fois à un lieu différent, de préférence caché des regards.

Mon impuissance face à cette forte violence m'empêchait d'en parler à mon père qui m'avait déjà sauvé une fois.

Je faisais passé mes bleus et mes blessures pour des chutes aux entraînements de football américain

L'adolescence me faisait porter le poids de ma faiblesse, cette passe de la vie habituellement compliquée l'était d'autant plus pour moi.

Toi, moi et le reste du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant