𝙄 𝙙𝙤𝙣'𝙩 𝘾𝙖𝙧𝙚 [ 𝑆𝑎𝑠𝑢𝑠𝑎𝑘𝑢 ]

𝐄𝐍𝐒𝐄𝐌𝐁𝐋𝐄

Sakura

Je me sentais faible et pitoyable.

Mon corps n'osait pas bouger du lit, par peur de briser l'un de mes membres du corps. Ma respiration se saccade rien qu'à repenser à mes derniers moments avec Sai.

J'encaissais toujours pas le coup, il avait l'air si parfait pourtant..pourquoi fallait-il qu'il se range du mauvais côté ?

Mon idée avait été peut-être dangereuse, mais une bonne amie ne resterait pas les bras croisés. Je ne pouvais pas laisser Ino, je me devais d'aller la retrouver pour voir ce qu'il se passait et j'avais bien fais.

Actuellement, je ne sais pas où elle est. Mais j'espère qu'elle est dans un endroit sûr.

Et Sasuke..j'espère qu'il va bien. Fabio a dû lui faire part que j'étais en sécurité. Mais j'imaginais déjà la tête qu'il allait tirer.

Au même moment, la porte s'ouvre, laissant un filet de lumière pénétrer dans la chambre. Et toute suite, la petite lumière quitte la chambre pour que je me retrouve à nouveau dans le noir complet.

Sans que je puisse rien voir, des pas s'approchaient du lit. Je panique.

J'étais prête à demander qui s'était, mais cette personne allume la lampe qui était posé sur la table de chevet.

Mes yeux s'arrondissent en croisant le regard de Sasuke qui venait de s'installer avec délicatesse sur le lit, près de moi.

Je ne savais pas comment réagir, ni par où commencer.

Seuls mes larmes commençaient à se former au coin de mes yeux, s'échappant doucement pour couler le long de mes joues.

L'émotion me gagnait facilement.

Sa main rejoint la mienne qui était posé sur mon ventre. Il l'a prend et ne la lâche pas, comme son regard qui était sur moi.

— ..excuse-moi..Sasuke.

Il reste silencieux, puis avec lenteur, il porte ma main à ses lèvres pour pouvoir embrasser la paume de ma main. Ses paupières recouvrent un instant ses yeux.

— Ne me refais plus jamais ça Sakura..

— Je suis désolée..c'était plus fort que moi..Ino..je pouvais pas.

— Je le sais, mais n'agis plus comme ça. Tu sais au moins ce qui aurait pu se passer si Fabio ne serait pas venu à temps ?

Je n'osais pas imaginer oui. Bien heureusement que j'avais réussi à envoyer ma localisation.

— Je m'excuse aussi. Si mon portable ne m'avait pas lâché en pleine soirée, je serai venu avant que ça dégénère.

— Ce n'est pas de ta faute, le corrige-je dans la seconde.