𝙄 𝙙𝙤𝙣'𝙩 𝘾𝙖𝙧𝙚 [ 𝑆𝑎𝑠𝑢𝑠𝑎𝑘𝑢 ]

𝐕É𝐑𝐈𝐓É𝐒

New York, 00h00

Sakura

Sasuke était parti bosser dans l'aprem et m'avait laissé avec sa dernière phrase que je n'arrivais pas à enlever de ma tête.

Il allait enfin tout me dire ? Après tout ce temps..

Je m'en rappelle encore des mots de Naruto, lorsqu'il m'avait dit que Sasuke finirait par le dire un jour ou l'autre ce qu'il cache au fond de lui. C'était juste une question de patience.

J'avoue que j'avais demandé sans cesse à Sasuke ce qu'il se passait, notamment à propos de ses réveils brusque en pleine nuit. Il faisait des mauvais rêves très fréquemment, alors qu'il y'a quelques années, il en faisait pratiquement jamais.

Depuis tout ce temps, je nageais dans le déni total. Je ne savais pas ce qui se passait autour de moi, ni autour de mon mari. On en arrive à un point où je me faisais des mauvaises idées, je crois à tout ce que je m'imagine dans ma tête.

J'espérais seulement qu'il était sérieux ce matin, qu'il comptait vraiment m'en parler pour que je puisse savoir ce qu'il ne va pas.

Je voulais l'aider, le rassurer si ça allait mal.

J'étais prête à tout pour lui.

La porte claque alors que j'étais perdue dans mes pensées. Mon cœur bondit en même temps que mon corps. Je me précipite vers la porte d'entrée où je vois Sasuke entrain de retirer ses chaussures ainsi que sa cravate.

Avec un petit sourire, je lui enlève sa veste que je pose sur le porte manteau.

— Ça s'est bien passé la reprise ?

— Plusieurs soucis à gérer, mais ça commence à rentrer dans l'ordre.

— Ah oui ? Ça va alors. T'as mangé d'ailleurs ?

— Oui, t'as rien préparé j'espère ?

— Il y'avait des restes dans le frigo.

Il hoche la tête et rejoint notre chambre. J'en profite pour ranger ses chaussures.

J'entends en même temps la porte du balcon s'ouvrir, un vent frais parcourt les pièces. Sans perdre de temps, j'enfile un gilet et met mes pantoufles pour pouvoir rejoindre Sasuke qui était dans le balcon, assit sur un fauteuil.

Plus je m'approchais, plus j'arrivais à entendre ce qu'il faisait. Il tripotait une boîte, une boîte à cigarette plus précisément.

Lorsque j'arrive près de lui, je lui retire la boîte alors qu'il allait en retirer une.

— Je t'avais dis d'arrêter avec ça..qu'est-ce qui te tracasse ?

Pour rappel, il avait l'habitude de fumer de temps en temps. Au fil du temps, j'avais su qu'il fumait simplement lorsque quelque chose le tracassait. Ça l'aidait à " mieux " se sentir comme il me disait.