////ALERTE SPOILERS\\\\
Environs trois mois ce sont écoulés depuis la disparition de Natalia. Plusieurs groupes se sont formés, ceux qui sont encore plein d'espoir et qui pense la retrouver. Et de l'autre côté, les résignés qui ont savent qu'elle n'...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Date 1942, Pologne
L'annexion de la Pologne avait été rapide. Personne n'avait rien vu venir. Ils avaient appelé cela la "blitzkrieg". Maintenant, il fallait aller de l'avant en essayant de vivre normalement, entre les soldats allemand et le couvre feu. Mais surtout faire face aux dénonciations en tous genres qui était devenu monnaie courante. Il faut dire que la vie était devenue tellement difficile qu'il était très facile de dénoncer son voisin pour quelques provisions, de l'argent ou même sa propre vie.
C'était dans un petit village minier que vivait Andrei Gabriel Zaleski, un jeune homme de vingt-trois ans. Il s'agissait d'un honnête travailleur mais aussi d'un jeune père de famille. Tous les matins sans exception, il se levait pour se rendre à la mine qui se trouvait à quelques pas de chez lui où il effectuait ses dix heures de travail avant de rentrer chez lui ou se trouvait sa femme et sa petite fille de quelques mois. Andrei voulait se faire le plus discret possible. Ne pas faire de vague était sa motivation principale. Puisqu'il cachait un lourd secret.
Un soir, sa voisine ou plutôt sa tante venu frapper à sa porte.
- Qu'est ce qu'il se passe ? - Aleksy n'est pas rentré, lui annonça sa tant avec une pointe de panique dans sa voix. J'ai peur, s'il se fait encore prendre pendant le couvre feu. Ils ne seront pas aussi clément que la dernière fois.
Un long soupir s'échappa de la bouche de l'homme. Ce n'était pas la première fois qu'il devait aller son frère en plein couvre feu.
- Je vais aller le chercher. Rentre te mettre à l'abri.
Sa tante s'exécuta en rentrant chez elle. Andrei lança un large sourire bienveillant à sa femme en lui écrasant un doux baiser sur son front.
- Je reviens très vite, lui soufflait-il confiant.
Il attrapa un manteau pour parer la fraîcheur de la nuit tombante qui régnait sur ce village de Pologne.
Andrei n'avait pas besoin de chercher pendant des heures son cadet. Il savait exactement où se cachait ce dernier. En quelques minutes de marche, il se trouvait devant une vieille bâtisse complètement laissée à l'abandon. Il marquait un arrêt pour regarder derrière lui s'il n'était pas suivi. Puis il escalada le petit muret de pierre. Il connaissait bien cette maison. C'était ici qu'il avait grandi, fait ses premiers pas. À chaque fois, qu'il remettait les pieds ici, il ne pouvait s'empêcher de repenser à ses parents. Il ferma les yeux un instant juste pour entendre la douce voix de sa mère.
Il avança au milieu des gravats qui jonchaient le sol. Il trouva enfin son frère assis au centre de leur ancien salon.
