Si mon rythme cardiaque n'avait pas diminué, le contact de sa main dans mon cou avait fait naître une intense chaleur au creux de mes reins. Ajustant plusieurs aspects de ma position, son contact cessa.
— Dis-moi, Kayla, à quand remonte ta dernière punition ? Et de quoi s'agissait-il ?
— Je n'ai jamais été punie, Madame.
Swan se râcla la gorge.
— Kayla, la question n'étais pas spécifique au club. Tu es certaine de ne pas avoir été sanctionnée récemment ? Parce que je dispose d'informations contraire.
Prenant conscience de la portée de sa question, elle avait redéposé sa main dans mon cou pour m'empêcher de me soustraire. Lorsque son souffle se fit sentir dans ma nuque, un nouveau frisson parcouru mon corps, hérissant mes poils sur son passage.
— Je te répète ma question, à quand remonte ta dernière sanction ?
— Ce matin, Madame.
— Oh... Je ne m'attendais pas à si récent. Quelle était la sanction ?
— Rédiger une lettre d'excuse à un enseignant.
— Pourquoi diable as-tu dû lui écrire une lettre d'excuse ?
— Je l'ai traité de connard devant une surveillante.
— Intéressant... Indépendamment de la scène à laquelle j'ai assisté dimanche, il semble que ton problème avec l'autorité soit plus général que prévu... Je vais t'apprendre quelque chose, Kayla. Ici, les sanctions sont corporelles. Tu devras compter le nombre de fois où je te sanctionnerai avant de me remercier d'avoir repris ton comportement. Tu as compris ?
Cherchant à bouger, elle avait encore raffermi sa prise sur mon cou.
— Je t'ai posé une question, est-ce que tu as compris ?
— Oui.
— « Oui », qui ?
— Oui, Madame.
— Habituellement, je me serai permise de te retirer ton short pour te punir... Mais puisque je doute que Swan m'y autorise, nous ferons avec pour aujourd'hui.
Sa main relâcha ma nuque. Mon appréhension était montée en flèche à l'idée qu'elle puisse me fesser en public. Cependant, j'étais suffisamment clairvoyante pour savoir que la décision de Swan était motivée par quelque chose. Sentant qu'elle retiré mon téléphone de la poche arrière de mon short, je patientais sans me mouvoir. Mon corps s'était tendu dans l'attente de recevoir son châtiment. Après plusieurs secondes sans que rien ne se produise, je me décidais à tenter un mouvement. C'est le moment qu'elle choisit pour abattre sa main sur ma fesse. Fermant les yeux, j'avalais ma salive pour faire taire le râle qui avait manqué de m'échapper.
— Lapin, j'attends. Je t'ai demandé de compter.
— Un.
— Rectification : « Un, Madame ».
— Un, Madame.
A la seule intonation de sa voix, j'arrivais à deviner le grand sourire qui devait orner ses lèvres. Abattant une nouvelle fois sa main, j'annonçais spontanément :
— Deux, Madame.
— C'est bien lapin, tu comprends vite.
Elle réitéra huit fois supplémentaires. Indépendamment de l'échauffement provoqué sur mes fesses, je devinais que son attitude m'avait excitée en ressentant l'humilité de mon sous-vêtement. Alors que le calme retombait, elle se râcla la gorge. Sans comprendre, je tentais de bouger et recevais un nouveau coup.
VOUS LISEZ
Le cadre de ma soumission
RomanceDepuis plusieurs années, Kayla a pris la fâcheuse habitude de s'opposer à toute forme d'autorité. Pour la énième fois, elle se confronte au cadre. Cependant, cette fois, les conséquences ne seront pas les mêmes. Appelée à comparaître, son avocat pre...