— Monsieur... S'il vous plaît, prenez-moi en séance.
Son visage passa par diverses expressions : la surprise, l'horreur, l'incrédulité, le doute. Tous ces changements s'opéraient dans un silence total qui n'était perturbé que par la musique diffusée dans les enceintes du lieu. Après plusieurs minutes de silence, il s'abaissa vers moi.
— Je ne te toucherai pas, Kayla. Jamais.
— Apprenez-moi... Je veux être à la hauteur de ce qu'elle voulait.
— Je ne peux pas faire ça, pas avec toi. Je te connais depuis des années, je sais que tu aimes les femmes, je connais ton histoire, tes faiblesses, tes forces... J'aurai peur d'outrepasser certaines limites.
— S'il vous plaît. J'ai confiance en vous.
Malgré ses doutes, il finit par céder à ma demande. M'indiquant de rejoindre l'étage, il m'attira à l'intérieur d'une salle que je ne connaissais pas. Me positionnant aussitôt à genoux, il m'indiqua mes erreurs avant de me questionner :
— Tu veux bien me dire ce que tu connais ?
— La croix, la cravache... Autrement vous savez.
Il acquiesça mais la surprise transparut sur son visage.
— Dis-moi ce que tu souhaites essayer.
Observant mon environnement, j'identifiais différents objets dont je ne saisissais pas l'utilité. Les lui désignant, il semblait en prendre note dans sa tête mais ne se mit pas en mouvement pour autant. Après un nouveau silence, il s'abaissa vers moi :
— Kayla... Tu connais tes mots d'alerte ?
— Oui, Monsieur.
— Tu m'as mentionné la cravache, je sais qu'Aurélie en est... Était adepte. Mais je ne sais pas à quelle intensité elle l'a utilisée, ni la façon dont tu l'as enduré.
— Je vous dirai, Monsieur.
Mal à l'aise il acquiesça malgré tout. Récupérant un manche duquel tombait des franches en cuir, il m'observa. Les faisant glisser sur mon corps, il finit par m'asséner un coup très léger au bas du dos. Entre le filtre de mes vêtements et la faible intensité, les sensations étaient plus que minimes.
— Je vais te demander de retirer tes vêtements pour aller te positionner vers le coffre.
Aussitôt, je me relevais et me déshabillais intégralement. Adoptant à nouveau la position d'attente vers le coffre, il me releva pour abaisser mon buste dessus. Réitérant à plusieurs reprises ses atteintes, l'intensité était faible et je devinais ses doutes.
— Kayla ? Couleur ?
— Vert, Monsieur...
— Comment évaluerais-tu l'intensité ?
— Faible.
Les coups suivants furent à peine plus puissants. Requestionnant régulièrement l'intensité, je restais surprise de son incertitude.
— Il existe un quatrième mot, Kayla. Peu de soumis l'emploient, mais j'ai la sensation qu'il te plaira. Il s'agit du blanc. Il mentionne une intensité insuffisante ou un manque de sensation.
— Blanc, Monsieur.
Un petit rire lui échappa. Sur les atteintes suivantes, il augmenta peu à peu sa force. Sur le dernier, mes sensations revenaient. Réitérant à plusieurs reprises, il fut satisfait de ne plus entendre le « blanc » comme unique réponse. Me fessant à main nue, il utilisa à nouveau l'accessoire avec une puissance qu'il ne m'avait pas encore imposée. Gémissant, il questionna ma couleur et je lui indiquais le vert.
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Le cadre de ma soumission
Lãng mạnDepuis plusieurs années, Kayla a pris la fâcheuse habitude de s'opposer à toute forme d'autorité. Pour la énième fois, elle se confronte au cadre. Cependant, cette fois, les conséquences ne seront pas les mêmes. Appelée à comparaître, son avocat pre...