Chapitre 5

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Aliénor courrait

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Aliénor courrait. Elle courrait comme si sa vie en dépendait. Et c'était le cas, car quiconque défiait les Volturis mourrait sur le champ !
La demoiselle savait qu'on la suivait. Et qu'Esteban et Anna était probablement mort. Une dizaine de soldats surentraînés contre deux vampires qui n'avaient pas l'habitude de combattre...... C'était couru d'avance.
Soudain, elle fut brutalement projetée à terre. Lorsqu'elle se retourna, elle vit Démétri et un garde dont elle ne connaissait pas le nom. Un jeune homme aux cheveux noir de jais. Aliénor tenta de se relever, et un voile noir tomba immédiatement sur ses sens. Elle ne pouvait ni voir, ni sentir, ni entendre. La panique la gagnant, son don explosa, comme pour la protéger. Une vague de feu jaillit de ses mains et atteint les deux mâles en pleine poitrine. L'étrange voile se déchira aussitôt et tout redevint normal.
Nora s'approcha lentement des deux gardes qui se tordaient de douleur et rappela ses flammes avant de les asperger d'eau glacée.
-Pourquoi demanda Démétri
-Parce que je pense que mon don ne devrait pas servir à faire souffrir qui que ce soit.
L'autre soldat se releva et au moment où leurs regards se croisèrent, Aliénor et lui parurent comme frappé par la foudre.
-Toi murmura-t'il, c'est toi qui m'est destinée.
Paralysée par la stupeur, la jeune vampire dit :
-Non......Non ! Ce n'est pas possible.....
Et elle s'effondra, en pleurs. Un vampire qui pleure ! Décidément pensa Démétri, qu'elle jeune femme exceptionnelle.
Alec Volturi s'accroupît auprès de son âme-sœur et posa une main sur son épaule.
-Je sais ce que tu ressens. Tu dois avoir l'impression d'avoir tout perdu. Mais tu pourrais tout recommencer, repartir à zéro.
Elle leva la tête, le visage ruisselant de larmes :
-......Comment ?
-Viens avec nous ! Rejoins la garde et aide nous a maintenir l'ordre au sein de la communauté des vampires !
Son regard s'assombrit et elle se dégagea brutalement.
-Lâche-moi. Tu n'es pas mon âme-soeur. Vous n'êtes rien pour moi. Absolument rien. Vous ne maintenez pas l'ordre, vous détruisez tout ce qui vous fait de l'ombre.
Elle tourna les talons et s'enfui. Quelques secondes plus tard, elle se métamorphosa en courant d'air et disparu.
Quelques années plus tard, à Paris :
Dans une des belles demeures qui longeait la Seine, un bal masqué battait son plein. Sur la piste de danse, des couples évoluaient avec grâce, les somptueuses parures et les élégants vêtements brillant à la lueur des bougies.
Une femme fendait la foule. Une beauté, sans aucun doute, que même un masque ne pouvait dissimuler. Sa longue robe bleu outremer, assortie à ses yeux, attirait les regards. Ses longs cheveux brun simplement lâchés sur son épaule droite étaient parsemés de minuscules saphirs.
Peu à peu, tout les invités se retournèrent sur son passage et même les danseurs s'interrompirent.
-Qui-est-ce ?
-Vous la connaissez ?
-Non, je ne l'ai jamais vu.
-Moi non plus.
Un homme finit par s'avancer :
-M'accorderiez-vous cette danse ?
L'inconnue sourit et glissa sa main gantée dans la sienne.
-Avec grand plaisir.
Il dansèrent merveilleusement, ils dansèrent comme si le monde devait disparaître le lendemain. Mais dès la fin de cette danse, la jeune femme se volatilisa. Le jeune homme ne la revit que bien plus tard, mais dans des conditions qu'il n'aurait jamais envisagé. Mais qui aurait plus prévoir ce qui se passerait ?

Toi. C'est toi qui m'es destinée. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant