Chapitre 20

40 2 0
                                    

Les doigts d'Alec se glissèrent dans les cheveux de sa bien aimée

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Les doigts d'Alec se glissèrent dans les cheveux de sa bien aimée. Il l'attira encore davantage contre lui. Le vampire avait du mal à y croire. Mais elle était bien là. Il sentait son odeur, touchait ses cheveux, se noyait dans ses yeux... et embrassait ses lèvres. Aliénor posa les mains sur les joues de son compagnon. Elle caressa sa douce peau d'albâtre. Il se blottit contre sa main, émerveillé par la chaleur qui s'en dégageait.
- Hum hum toussota Aro, mes enfants ? Nous sommes encore là...
Les amoureux se séparèrent à regret. Alec saisi Aliénor par la taille et la garda près de lui. Le Garde s'adressa alors à ses compagnons :
- Si l'un de vous ose s'approcher de ma compagne, je peux vous jurer qu'il le regrettera amèrement.
- Qu'est-ce qui te prend ! hurla Jane. Comment oses-tu nous abandonner pour cette fille ?!
- Ce ne sont pas vos vies qui sont menacées aujourd'hui répondit Alec. Mais celle d'Aliénor.
- Alec, personne ne touchera à ta compagne apaisa Aro.
La vampire chercha le regard d'Edward, qui secoua la tête. Le message était clair : Ne lui fait pas confiance.
- Alors prouvez-le lança Aliénor. Si vous pouvez présenter une preuve irréfutable que vous ne me ferez aucun mal, nous pourrons discuter.
Aro lui tendit la main en guise de réponse. Elle eu un mouvement de recul, et Alec se dressa entre eux, protecteur.
- Inutile lança Bella, je connais un autre moyen. Prenez la main de Renesmée, et elle transmettra tout ce qu'elle a vu à Aliénor.
L'intéressée en resta bouche bée. Le but de toute cette histoire était de protéger Renesmée, et voilà que Bella acceptait de mettre sa fille en danger pour elle ! Puis, elle vit les mains de la jeune mère trembler. Et le cœur d'Aliénor se brisa. Elle pris aussitôt Renesmée dans ses bras. Jacob gronda, contre cette idée. La vampire lui adressa un clin d'œil rassurant au loup. Elle berça la petite et lui caressa la joue. La demi-vampire serra sa petite main sur le poignet de sa « grand mère ».
- Non, ma chérie lui répondit-elle. Tu es très courageuse, mais tu es trop précieuse pour prendre un tel risque.
- Mais je veux t'aider, Mamie ! pépia Renesmée
- Oh, ma petite Nessie roucoula Aliénor, soit patiente. Grandit encore un peu et tu pourras aider tellement de gens.
Aliénor posa la petite dans les bras de Bella. Et les serra toutes les deux contre elle. Ensuite, elle rejoignit son compagnon. Elle se blottit contre lui, il embrassa le haut de son crâne. Et Aliénor glissa sa main une nouvelle fois dans celle d'Aro. Mais cette fois-ci, c'était différent. Au lieu de sentir ses pensées s'enfuir, elle ressentait celles d'Aro envahir son esprit. Avidité, cupidité, cruauté... Plus de deux millénaires de ruse, de vices et de mensonges surgirent d'un seul coup. Aliénor vacilla. Elle sentit le bras d'Alec se resserrer aussitôt autour de sa taille. La Vampire décortiqua les souvenirs et pensées qui défilaient devant ses yeux. Elle y vit de la jalousie et de l'envie, envers le Clan Cullen. Sa perception de son amitié avec Carlisle était peut-être déroutante et tordue, mais étonnamment... sincère. Aliénor capta également de la curiosité envers Renesmée, mais aucune mauvaise intention envers la petite. Elle retira sa main et regarda Edward. Qui hocha la tête.
- Je veux bien vous croire fini par admettre Aliénor. Pour cette fois. Et cette fois seulement. Partez d'ici, maintenant.
- À ta guise, charmante Aliénor répondit Aro, beau joueur. Allons, mes très chers, nous ne sommes plus les bienvenus ici.
Les troupes se rassemblèrent autour des Frères, prêts à partir. Tous, sauf Jane. Elle fixait son frère, toujours debout près de sa compagne.
- Alec dit-elle, le regard suppliant, rentrons à la maison.
Son jumeau serra les lèvres et détourna les yeux. L'expression de Jane frappa Aliénor. Elle avait l'air d'avoir reçu un coup de poignard dans le cœur.
- Alec ordonna Caius, viens ici.
Le vampire ne bougea pas davantage. Un éclat glacé se logea dans ses prunelles rubis. Son bras s'enroula autour de la taille de sa compagne.
- Alec ! rugit Caius
- Non répondit il enfin.
- Comment ça, non ?! glapit le vieux Vampire
- Je ne rentrerai pas à Volterra. Plus jamais.
- Mais enfin, c'est chez toi ! protesta Démétri
Alec raffermit sa prise sur Aliénor et la fit pivoter vers lui. Elle lui caressa la joue avec tendresse.
- Ta décision est-elle prise demanda-t-elle en faisant courir ses doigts le long de sa mâchoire
- Absolument répondit Alec.
Un hurlement de rage résonna. Tout le monde sursauta, et Bella hurla :
- Attention !
Aliénor eu juste le temps d'apercevoir une chevelure blonde avant de tomber à la renverse. Les ongles de Jane s'enfoncèrent dans sa peau, la griffèrent.
- Mère ! s'écria Carlisle
- Nora ! Cria presque en même temps Esteban
Un coup d'œil lui apprit qu'Edward et Emmet retenaient son frère de leur mieux.
Aliénor rugit et roula sur le côté, inversant leurs positions. Elle décocha à son assaillante un coup en pleine figure. Le visage angélique de Jane était méconnaissable, déformé par la haine. La garde mordit son adversaire à la clavicule. Furieuse, Aliénor saisit ses cheveux et tira de toute ses forces. L'arrière du crâne de la vampire heurta le sol. Jane se redressa tel un ressort et Aliénor leva les bras, prête à parer un coup qui ne vint pas. Le corps de Jane s'affaissa sur elle, inanimé. Le poids mort disparu aussitôt de sa poitrine et le visage d'Alec apparu.
- Angelo mio, tout va bien ?
Il lui tendit la main, l'aida à se relever.
- À merveille répondit Aliénor en époussetant ses vêtements
Alec prit le visage de sa compagne entre ses mains et l'embrassa. Lorsqu'ils se séparèrent, elle se retrouva en un instant dans les bras d'Esteban.
- Cette folle m'a fait tellement peur murmura le vampire
La folle en question se redressa en gémissant :
- Alec, comment as-tu pu me faire ça ? Je suis ta sœur...
- Jane, nous ne sommes plus des enfants terrifiés, qui s'accrochaient l'un à l'autre dans le minuscule espoir de survivre. Tu es ma sœur, mais tu n'es plus ma responsabilité. Je suis libre de partir et de fonder ma propre famille.
- Tu as raison, Alec ronronna Aro. Tu as bien grandi
Les trois Frères tournèrent les talons, suivit de leurs gardes. Démétri ramassa Jane au passage, inclina la tête en direction du couple et s'enfonça dans les fourrés à la suite de ses maîtres.
Les deux amoureux s'enlacent et s'embrassent.

Toi. C'est toi qui m'es destinée. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant