Fille de Seigneur, Aliénor avait une vie parfaite. Du moins en apparence........ Rarement véritablement heureuse, rêvant de liberté elle a l'impression d'étouffer. Et lorsque son père trahit la promesse qu'il lui a fait et lève la main sur elle, s'e...
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Lorsque Bella se réveilla enfin, le soulagement fut palpable. Elle s'adaptait de façon exceptionnelle à sa nouvelle vie, pour le plus grand bonheur de son époux. Quand à Renésmée, impossible de ne pas l'aimer. Aliénor, qui venait d'une époque où les femmes ne pouvaient envisager d'autres choix que mère et épouse, voyait en elle la fille qu'elle aurait aimé avoir. Même si la situation fut quelque peu... délicate lorsque Bella appris l'imprégnation de Jacob pour sa fille. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le loup-garou a été à un poil d'y passer. Mais ces paisibles et joyeux moments ne durèrent pas bien longtemps. Car peu après, Alice apprit à la famille l'effroyable nouvelle. À ces mots, Aliénor s'effondra. - Mère ! Carlisle la releva, inquiet. - Je vais bien. Ils vont venir ? Tous ? - Oui répondit Alice. Toute la garde. Ainsi que les Anciens et leurs épouses. - Ça n'a aucun sens... Depuis la mort de Didyme, l'épouse de Marcus, les survivantes ne quittent plus la tour. Sous aucun prétexte. - Aro sait-il que vous êtes ici demanda Edward. - Évidemment soupira Aliénor. Il est pratiquement impossible de cacher quoi que se soit à Aro Volturi. Il vient récupérer ce qu'il considère comme siens, voler ce qu'il convoite et détruire le reste. - Nous avons encore un espoir. Si nous réussirons suffisamment de témoins, prêt à jurer de notre innocence, nous pourrons peut être les forcer à nous écouter s'enflamma Edward. - Ils trouveront sur le champs un nouveau prétexte contra Aliénor. - As-tu rejoint la garde, maman ? - Non. Mais pour eux, il est évident que la femme d'un des leurs en fait partie elle-même. Ils me considèrent comme acquise car j'ai accepté mon lien avec Alec. - Et ta parole demanda Rosalie, je doute qu'ils veulent ta mort... Si tu t'interpose... - Es-tu en train de suggérer qu'on devrait se servir d'Aliénor comme d'un bouclier demanda Carlisle je refuse ! - Non, elle a raison contra l'intéressée, rassemble le plus de soutien possible. Denali, les Amazones, les Égyptiens, les Irlandais... Et tout les nomades que vous pourrez contacter. J'essayerais de joindre mes propres amis. Et ma présence dans vos rangs les fera sûrement réagir. Peut-être suffisamment pour nous laisser le temps de nous défendre. De toute façon, nous n'avons pas mieux en magasin. Elle regarda son fils et ils s'étreignirent avec force. Tout deux conscients que cette vie, si immortelle soit-elle, avait de grandes chances de trouver sa conclusion très bientôt. Aliénor voyagea de pays en pays à la recherche de ses amis, qu'elle envoyait systématiquement à la Villa Cullen. Grâce à Edward qui lui envoyait des nouvelles de façon régulière, Aliénor savait que tout se passait bien. Leurs témoins les croyaient et acceptaient de plaider leur cause. Elle arriva en Grèce, à la recherche d'une vielle amie, lorsqu'elle sentit une étrange odeur. Qu'elle n'avait pas senti depuis des siècles. C'était impossible... - Esteban murmura-t-elle, ce n'est pas possible. Aussitôt, Aliénor s'élança sur la piste de cette odeur si familière. Elle la suivit jusqu'à une petite île dans les Cyclades. La vampire s'aventura sur l'île, à la recherche de son ami. Elle arpentait l'île depuis presque une heure, sans résultats. Soudain, un grondement résonna près d'elle et un homme lui tomba sur les épaules. Aliénor roula dans la poussière, afin de se débarrasser de son assaillant. Elle rua et le jeta à terre. Le saisissant à bras le corps, Aliénor brisa quelques côtes et l'envoya valser contre un arbre. Qui se fendit. Elle épousseta ses vêtements et s'avança vers lui. Il tenta de l'attaquer, mais un ordre retentit : - Arrêtez ! Aliénor se tourna vers le nouveau venu, et se retrouva bouche bée. Ces cheveux bruns bouclés, ces yeux en amande... Et ce sourire. Ses yeux s'emplirent de larmes. -Esteban. - Aliénor répondit-il, avant de la serrer dans ses bras.
