Chapitre 6

274 12 5
                                    

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Quelques mois plus tard, à Londres, dans les cachots de l'évêque : Le fils de l'évêque accroupi devant un cachot, observait, sidéré, la prisonnière de l'autre côté des grilles

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Quelques mois plus tard, à Londres, dans les cachots de l'évêque :
Le fils de l'évêque accroupi devant un cachot, observait, sidéré, la prisonnière de l'autre côté des grilles.
-C'est vous. À Paris. Il y a trois mois.
Elle se releva sur un coude et se tourna vers lui :
-Oui. C'était moi.
-Pourquoi êtes vous ici ? Qu'avez vous donc fait ?
Elle eu un sourire amer et répondit :
-J'ai refusé d'obéir à mon père.
-Ici, mon père enferme les vampires et les sorciers. Donc je repose ma question : qu'avez-vous fait ?
Nouveau sourire amer :
-Cela c'est passé il y a 115 ans, 4 mois et 27 jours pour être exact.
Il eu un vif mouvement de recul : un vampire !
Cette femme avec qui il a dansé il y a à peine quelques mois est un vampire !
-Du calme. Je ne vous ferez aucun mal.
-Vous êtes dangereuse ! Vous êtes un monstre sans âme ! Une créature vomit par les enfers et le diable !
-Est-ce votre avis, Carlisle ? Ou celui de votre père ?
Le jeune homme était incapable de lui répondre, car il n'avait jamais eu l'occasion de faire la différence. La jeune femme reprit :
-C'est bien ce que je pensais. Vous savez, vous n'êtes pas obligé de penser comme lui. Ni de suivre ses pas.
-Vous avez raison souffla Carlisle, c'est ma vie et non la sienne.
Elle lui sourit avec approbation
-Je vais devoir partir. Pourrais-je revenir vous voir ?
-Je ne sais combien de temps il me reste avant que votre père me condamne au bûcher. Mais oui, vous pourrez revenir si vous le souhaitez.
Il lui sourit et parti.
Le fils de l'homme qui l'avait condamnée à mort revînt presque tout les jours pour la voir pendant un mois. Passionné par le passé, il avait mille questions à lui poser, il lui apportait des animaux pour qu'elle ne meure pas de faim, des vêtements pour remplacer les siens, en lambeaux, et peu à peu, ils devinrent amis.
Mais un jour, il parut changé, résolu, déterminé.
-Est-ce que tout va bien ?
-Mon père s'est décidé. C'est dans trois jours. Mais moi, je vous ai côtoyé pendant un mois, Aliénor. Et vous n'êtes pas maléfique.
Il sorti un trousseau de clé et chercha celle de la cellule.
-Je ne les laisserait pas vous brûler !
-Carlisle, attendez..... souffla la vampire.
Trop tard. La porte était ouverte, son instinct pris le dessus et la prédatrice se jeta sur son ami. Lorsqu'elle reprit ses esprits, Carlisle était inconscient dans ses bras. Pire encore, son venin se répandait déjà dans son organisme.
-Oh non. Je suis vraiment désolé Carlisle murmura Aliénor.
Elle récupéra les clés et ouvrit toutes les autres cellules dont les prisonniers s'enfuirent avant de prendre le futur vampire sur son dos et de se précipiter à la suite des autres évadés.
Une fois en sécurité dans la forêt, elle le déposa dans une maison abandonnée en lui murmurant :
-Je suis vraiment désolé mon fils, mais tu dois trouver ta voie seul. Je suis sûre que tu y arriveras. Je t'aime.
Elle l'embrassa sur le front et s'enfuit dans la nuit.
Aliénor revint souvent à cet endroit, mais ne l'y revit jamais. Elle pensait souvent à lui, et se demandait si il lui en voulait.
Et quelques années plus tard :
Aliénor, assise dans une ravissante clairière, devant un étang, attendait. Elle attendait que l'intrus, caché derrière les arbres dans son dos, daigne se montrer.
Perdant patience, elle lui parla :
-Toi, là bas. Je sais que tu es là et que tu m'observes. Sort de ta cachette, je ne mord pas.
Peu à peu, un jeune homme apparu. Et Aliénor en resta bouche bée. Ces cheveux blonds vénitien ! Cette peau à la pâleur si caractéristique ! Carlisle.......
-Bonjour Maman dit-il en souriant et lui ouvrant ses bras.
Elle porta sa main tremblante à ses lèvres et se jeta dans ces bras tendus.
-Carlisle....Mon fils. Je suis tellement désolé. Pardonne-moi.
-Ce n'est pas la vie que je souhaitais, c'est vrai. Et devoir tuer pour vivre me révulse. Cela dit, c'est de ma faute. J'aurais du t'écouter et attendre avant d'ouvrir cette fichu porte. Il n'y a rien à pardonner.
-Tu ne m'en veux pas ? Demanda Aliénor
-Mais pourquoi ? Bien sûr que non ! Il la repoussa et la pris par les épaules :
-Tu es ma mère. C'est ainsi envers et contre tout. Pour toujours et à jamais. (Vous avez la réf ?) Allez viens. Partons.
Les chemins de Carlisle et Aliénor se séparèrent peut de temps après et, comme vous le savez, il développa son régime végétarien puis rencontra Edward, Rosalie, Esmé, Emmet, Alice et Jasper.

Toi. C'est toi qui m'es destinée. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant