Chapitre 1

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Sur la photo c'est Aliénor

Salut ! Si vous me découvrez avec cette histoire je préfère vous prévenir ici et maintenant : je suis assez irrégulière dans mes publications

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Salut ! Si vous me découvrez avec cette histoire je préfère vous prévenir ici et maintenant : je suis assez irrégulière dans mes publications. Je poste quand j'ai l'envie, le temps et l'inspiration. Bonne lecture.
La neige........Des hurlement.......Des capes d'un noir profond..........
-Nora ? Nora, vous rêvez ?
Aliénor d'Artois sursauta violemment.
-Je suis désolé Mariane. J'étais perdue dans mes pensées.
Sa dame de compagnie sourit et répondit :
-C'est ce que je vois. Je vous demandais si votre père vous avait enfin choisi un époux.
Sa demoiselle soupira et glissa ses doigts dans ses longs cheveux noirs en regardant les montages au loin.
-Non, pas encore. Mais j'ai entendu parler d'un tournoi.....
-Dont le vainqueur vous épousera ? Supposa la domestique.
- Espérons que non. Même si c'est très probable.
Mariane eu un sourire machiavélique :
-Je plain le malheureux qui vous épousera ma dame.
Aliénor renversa la tête en arrière et éclata de rire.
La jeune femme détailla la belle demoiselle avec un léger rictus sur ses lèvres et se dit qu'il n'existait pas de plus belle fille en France. Le soleil créait de superbes reflets dans les longs cheveux d'ébène de sa maîtresse et son teint de lys resplendissait dans la lumière de ce début de printemps. Mais le plus remarquable était ses yeux d'un bleu saisissant, tel deux saphirs. Et lorsqu'Aliénor se tourna vers Mariane, ses yeux si particuliers pétillaient de malice.
-Je plaide coupable Votre Honneur railla-t'elle.
Et elles s'esclaffèrent de concert.
-Nous devrions rentrer Nora.
-Rabat joie. Mais tu as raison, il est temps concéda la fille du Comte d'Artois
Elles se levèrent et se dirigèrent vers leurs cheveux. Aliénor se hissa en selle, à califourchon malgré sa robe, et parti au triple galop.
-Aliénor !!!! Revenez tout de suite ! Attendez-moi !
Elle ne l'écoutait pas, bien évidemment et continuait sa course folle à travers champs.
La future Comtesse ralentit seulement en vue du château et passa une jambe par dessus l'encolure de sa jument pour s'installer en convenable amazone. Mariane, essoufflée par cette course, lui dit :
-Vous.......exagérez. Vous m'aviez promis........d'être plus raisonnable......et d'arrêter ce genre de folie.
Aliénor lui adressa un sourire contrit et elles passèrent la porte de la forteresse.
Un chevalier en armure s'approcha et tendit sa main à la noble demoiselle pour l'aider à descendre de cheval. Elle fit à Mariane une grimace de désespoir, mais accepta la main qu'on lui tendais. La dame de compagnie étouffa un rire derrière sa main.
-Damoiselle Aliénor, votre père vous cherche partout.
-Je vous remercie Sir Rainier.
L'intéressée semblait vouloir ajouter quelques chose, mais il s'inclina profondément devant le Comte d'Artois qui venait d'apparaître dans la cour du château.
Aliénor se figea et devint pâle comme la mort.
-Père murmura-t'elle.
Robert d'Artois toisa sa fille avec un tel mépris que Mariane et Sir Rainier la regardèrent avec pitié.
-Te voilà donc...... Ou étais-tu ?
-Je me promenait.
-Tu te promenais...........Je vois.
Le coup parti si vite qu'elle ne se rendit compte de rien avant de sentir la douleur sur sa joue. Sonnée, elle porta sa main à sa pommette où un bleu se formait déjà.
-Une femme n'a pas à vagabonder seule dans la nature ! Ton rôle est de te marier et d'enfanter un fils afin de donner un héritier à notre ligné. Ta place est dans tes appartements ou derrière ton époux. Et nul par ailleurs !
Sa fille repoussa le chevalier et s'enfui et direction de sa tour, sa longue robe flottant derrière elle. Mariane se précipita à sa suite.
-Aliénor ! Reviens immédiatement hurla son père.
Mais elle courrait, courrait sans s'arrêter une seule seconde. Soudain, elle changea de direction et se tourna vers les remparts. Avant de s'élancer tel une flèche. Sir Rainier jura et se lança à sa poursuite en criant aux sentinelles de l'arrêter. Aliénor se glissa entre eux et se rua dans les écuries. Elle sauta sur Adamantine, sa jument, et parti au triple galop.
-Ma demoiselle ! Je vous en prie, revenez appela-t'il
Elle l'ignora et accéléra davantage, ses cheveux dénoués claquant tel une bannière.
La cavalière entra dans les bois sans ralentir l'allure. Sa monture se cabra brutalement et Nora fut désarçonnée et atterri brutalement sur le sol.
Elle se releva et aperçu sa jument, couchée au sol, regardant quelque chose au loin, terrifiée. Et ce qui lui faisait si peur, quelqu'un au bout du sentier. Une femme. Elle avançait lentement le long du chemin. D'une démarche féline.
-Ma pauvre chérie. C'est vraiment triste. Ta mère est morte et ton père.........est un homme ignoble. Atroce. Mais je peux te sauver ajouta-t'elle une fois devant la noble jeune fille, dont le regard restait fixé sur le sang qui coulait de ses lèvres.
Et lorsqu'enfin elle trouva ses mots :
-Me sauver ?
-Oui roucoula la femme qui s'approcha d'elle. Je peux faire en sorte que tu soit sauvée, loin de tous ces hommes si répugnants dit-elle en lui caressant les cheveux. Ma pauvre chérie. Si seule.
Aliénor recula lentement, terrifiée.
-Qui êtes-vous ? Ou plutôt.....qu'est-ce que vous êtes ?
Un homme surgit derrière elle, depuis la brume. Il était sorti de nulle part....Une telle vitesse.......Mais qui étaient ces gens ?!?!
-Où crois-tu aller comme ça trésor ? Il était beau, avec des traits fin et peau lisse, sans défauts. Mais ce n'était pas ce qui avait attiré l'attention de la jeune fille. Ses yeux. Dieu du Ciel, ils étaient rouges, rouges sang. Tout comme ceux de cette femme.
-Qui nous sommes ? Elle rit. Nous sommes tes sauveurs.
-Mais que voulez-vous dire par là ! S'écria la fille du Comte.
Ils se regardèrent et le jeune homme dit :
-Dépêches-toi Anna, fait ce que tu dois. Mais vite, s'il te plaît. Elle est terrorisée.
La dénommée Anna s'avança et, en un éclair, elle fut sur Aliénor, qui se retrouva emprisonnée dans les bras de l'homme.
-Mais qu'est-ce vous faites ?!?
Elle posa, dans un geste étrangement maternel, un doigt sur les lèvres de la brune.
-Tout va bien se passer, je te le jure.
Alors elle fit basculer en arrière la tête de Nora et posa ses lèvres sur sa gorge.
Ce qui c'est passer après ça, même aujourd'hui, Aliénor est totalement incapable de le raconter. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle a souffert. Énormément. L'impression de brûler vive. En revanche, tout ce qui est arrivé après son réveil, c'est très clair. Comme du cristal.

Toi. C'est toi qui m'es destinée. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant