Fille de Seigneur, Aliénor avait une vie parfaite. Du moins en apparence........ Rarement véritablement heureuse, rêvant de liberté elle a l'impression d'étouffer. Et lorsque son père trahit la promesse qu'il lui a fait et lève la main sur elle, s'e...
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Salut ! Je sais, ça fait longtemps 😅 Mon excuse ? Heu 😅 comment dire........Vous savez qu'avec Wattpad il faut régulièrement actualiser son adresse mail. Et bah mon mail de confirmation a atterri dans mes spam et je l'ai pas trouvé 🥲 Voilà voilà. Je me fatigue toute seule parfois 🙄 Bref, vous n'êtes pas là pour mes galères mais pour Aliénor donc c'est parti : Aliénor et Démétri filaient sans bruit en direction de Voltera. Et depuis leur départ de Norvège, les pensées de la vampire tournaient autour de son âme-sœur et l'appréhension lui nouait le ventre : Alec était-il vraiment mal en point ? Et si c'était un piège ? Pourrait-elle seulement repartir ? Centrée sur ses angoisses, elle ne vit pas son guide s'arrêter et lui rentra dedans. -Et bien lui demanda-t-il en haussant les sourcils. -Tais-toi siffla Aliénor. Il lui sourit et désigna une ville au loin : -C'est Voltera. Tu te trouves à la frontière de notre territoire, par conséquent, si tu as faim je te conseille de chasser dès maintenant. Elle répondit à son sourire par une mimique exaspérée et s'enfonça dans les bois. Aliénor le rejoignit quelques minutes plus tard, rassasiée. -J'espère pour toi que tu as couvert tes arrières. -Je ne suis pas un nouveau-né, Démétri répondit-elle excédée. Un randonneur imprudent est tombé d'une falaise et s'est rompu le coup. Fin de l'histoire. Son guide hocha la tête d'un air approbateur et les deux vampires se remirent en route. En vue de la cité italienne, ils ralentirent et adoptèrent un rythme de marche plus « humain » pour se fondre dans la masse. Le garde Volturi s'engouffra dans les ruelles, Aliénor sur les talons. Et une dizaine de capes noires surgirent soudainement et les encerclèrent. -Plus un pas ! -Holà du calme mes amis ! Ce n'est que moi répondit Démétri. J'amène aux Maîtres Lady Aliénor, l'âme-sœur d'Alec ! Les gardes parurent comme frappés par la foudre et l'un d'entre eux murmura, admiratif : -Alors tu l'a vraiment trouvée. Et tu as réussi à la ramener. Et sur un geste de leur commandant, ils formèrent un cercle autour de la belle vampire et les onze gardes l'entraînèrent dans le repère de leurs Maîtres, les terribles Frères Volturi. Son escorte la guida dans d'interminables couloirs jusqu'à une porte immense. Ils s'arrêtèrent devant et Démétri lui dit : -Les Maîtres Aro, Caius et Marcus t'attendent derrière cette porte. Après toi. Les battants s'écartèrent lentement et Aliénor d'Artois pénétra dans le cœur de la forteresse. La première chose qu'elle vit furent les trois trônes, et les trois vampires assis dessus. -Aliénor ronronna Aro, je te remercie d'être venue. -Je vous en prie. Où est Alec ? C'est pour lui que je suis venue. Il sourit à nouveau et posa sa main dans le dos de la vampire. -Viens mon enfant, je vais te montrer. Démétri voulu les suivre mais Aro lui fit signe de rester en place avant que les portes se referment derrière eux. Ils marchèrent encore un moment avant que le vampire ne se décide à briser le silence : -Je n'était pas sûr que tu accepterais. Je suis soulagé que mes inquiétudes soient infondées. -... -Et je suis vraiment navré pour Anna. Et pour Esteban. -Dans votre bouche, cela ressemble à un tragique accident. Mais vous les avez fait tuer. Ils ont brûlé. Par votre faute rétorqua l'orpheline, le visage fermé et amère. -Nous avons commis une erreur Aliénor, et nous en sommes navré. Ils n'ont enfreint aucune loi. Elle secoua la tête et murmura : -Si j'ai décidé de suivre Démétri, c'est parce que je pensais qu'après sept siècles, il était peut-être temps de tourner la page. Il pressa davantage sa main dans son dos avant de poser l'autre sur l'épaule de la belle vampire. Puis il ouvrit une porte et l'invita à entrer. La première chose qu'Aliénor vit en pénétrant dans la chambre fut son âme-sœur allongé sur un lit. Elle s'approcha en murmurant : -Il est si pâle.... Soudain, elle s'effondra à terre et se tordit de douleur. Une jeune fille blonde sorti de l'ombre, le regard rivé sur elle. -Que fais-tu ici ?! -Arrête Jane ordonna Aro. Elle est venue l'aider. Aliénor se releva alors, libéré de l'étreinte du pouvoir de la soldâtes des Volturi. Elle s'assît au chevet du malade et posa sa main sur la sienne. -Vient Jane, nous devrions les laisser. Ils quittèrent la pièce, leur accordant un peu d'intimité. Aliénor se mit alors à caresser doucement la joue du vampire brun en lui disant : -Je suis tellement désolée. Je n'ai jamais voulu ça. Je t'assure. Oui, je te haïssais, c'est vrai. Cependant avec le temps, cela c'est transformé en tristesse. Je suis fatiguée de vous haïr. De TE haïr. Mais à présent je suis là, et je crois que nous devrions nous accorder une autre chance. Elle se pencha et l'embrassa délicatement au coin des lèvres. Et lorsqu'elle se releva, Aliénor croisa le regard de magnifiques prunelles rubis. Alec Volturi regarda son âme-sœur et lui dit : -Tu es là. Je croyais que je ne te reverrais jamais. Que je ne pourrais jamais te dire que je t'aime Aliénor.
