L'enfant du sixième Hokage | Kakashi x oc

Chapitre 1 ⛩

/!\ Attention ! Il est fortement recommandé de lire la première partie « La Princesse du pays de Ci » pour comprendre cette histoire. La deuxième comprendra des scènes pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes. /!\

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L'automne s'était doucement installé, quelques feuilles brunâtres tombaient encore des arbres avant de glisser sur le lac en contrebas du village caché des fleurs. L'air chaud du pays de Ci se mélangeait au froid du nord, provoquant ainsi un ciel sombre, annonciateur d'un orage. Cette fin d'après-midi était anormalement calme, les habitants se hâtaient de rentrer chez eux pour éviter la pluie qui n'allait pas tarder à tomber. Quelques shinobis qui se trouvaient aux abords du village surveillaient les environs en levant les yeux au ciel, ces nuages étaient vraiment menaçants. La pénombre envahissait le paysage malgré le soleil à présent camouflé et les oiseaux se mirent à rebrousser chemin pour s'éloigner de cette tempête.

Sur le toit du plus haut point du village, Obito ouvrit les yeux quand il sentit une bourrasque de vent venir de derrière lui. Posté au-dessus des logements de la Princesse, il veillait sur elle depuis plusieurs mois. L'Uchiwa avait tenu parole, il avait promis à son ami Kakashi qu'il serait là pour elle. Aujourd'hui, quelque chose en lui le poussait à rester sur ses gardes. Un courant électrique se trouvait dans l'air et ses intuitions étaient très souvent fondées. Il sentit le chakra de la Princesse à proximité, la jeune femme était seule.

Midori fut réveillée par une douleur malgré tout supportable à l'abdomen. Dans quelques jours à peine, si tout se passe bien, elle devra mettre au monde cet enfant qui signifiera le début d'une nouvelle génération de Shinobi. La main posée contre son ventre, elle s'approcha de son balcon. Le vent était à présent encore plus fort et les rideaux dansaient à l'intérieur de la pièce. Sa robe et ses cheveux firent de même quand elle atteignit enfin le rebord. Levant les yeux au ciel, elle entendit au loin un grondement qui lui hérissa les poils des avant-bras. L'air était bien trop humide, cet orage risquait d'être violent. Alors qu'elle s'apprêtait à faire demi-tour pour regagner son lit à cause de la fatigue, une vive douleur tel un poignard dans l'estomac puis longeant sa colonne vertébrale la fit se tordre de douleur avant de gémir alors qu'un éclair traversa le ciel au même instant. Malgré le bruit du tonnerre qui éclata et fit trembler tout le village, Obito entendit la jeune femme et sauta du toit pour atteindre le balcon avant de soutenir celle-ci. Le travail avait commencé...

- Il me faut une servante... dit-elle en serrant les dents en s'agrippant à son veston.

- Oui, mais d'abord il faut que tu rentres, ne restes pas dehors, répondit celui-ci avant de l'aider à s'asseoir sur le rebord du lit avant de déposer une couverture sur ses épaules. Où est Kakashi ?

- Il n'arrivait pas à rester à côté moi sans s'inquiéter, je lui ai dit de faire un tour.

- C'est bien ma veine, son enfant arrive et il n'est même pas là. Je vais te chercher une servante et ensuite je te le ramène. Est-ce que ça va aller ?

Son ami s'inquiétait pour la jeune femme qui physiquement semblait très bien s'en sortir malgré la douleur qu'elle ressentait intérieurement. Elle lui offrit un sourire et hocha la tête simplement pour de se retenir de le pousser à l'extérieur pour qu'il cherche le sixième Hokage. À peine avait-il franchi la porte qu'elle souffla avant de s'agripper aux draps du lit en contenant ses émotions avant de sursauter quand un nouvel éclair traversa le ciel. Le bruit était encore plus impressionnant que le précédent. La pluie commençait à tomber, doucement puis de plus en plus fort. Cette fois-ci, elle pensait à Kakashi et s'en voulait de l'avoir jeté dehors. Une servante arriva dans la pièce, puis une deuxième et soudain, la chambre fut remplie de personnel tous prêts à prendre en charge la jeune Princesse qui ne savait plus où donner de la tête. Ils étaient tous réunis, mais pas le principal concerné.