Chapitre 22 - Promesse inespérée.

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(PS : préparez les mouchoirs 🤧)

Sentant quelque chose de lumineux sous les paupières, mes yeux s'ouvrirent, mais se refermèrent aussitôt lorsqu'un rayon de soleil me transperça la vision. Le choc avait si fort et quelque peu désagréable que je pris quelques minutes avant de laisser mes yeux papillonner.

Après quelques secondes et pleinement ouverts, mes yeux balayèrent du regard la pièce dans laquelle je me trouvais qui n'était en autre que la chambre. Cette dernière était totalement plongée dans le silence, mais ce dernier fut, vite, brisé par un souffle que j'entendis à ma droite, et, plus précisément, sur le fauteuil.

Je reporte aussitôt mon attention vers ce dernier et remarque qu'Éros y était installé et profondément endormi.

Quoi ?

Ma surprise se fit plus grande lorsqu'un autre souffle resonna au sein de la pièce, mais cette fois-ci, bien plus près de moi. Je baissais le regard et écarquillais les yeux lorsque je vis la chevelure rousse de Daphné. Cette dernière était assise sur un petit siège avec la tête et les bras posé sur le rebord du lit sur lequel j'étais allongée.

Et, comme pour Éros, elle semblait être dans un profond sommeil.

Quoi ?

Éros était, comme à son habitude, très bien apprêté avec sa chemise en soie bleu foncé, son pantalon noir cintré et de sa paire de chaussure vernis noir. Quant à elle, Daphné, était habillé de manière assez décontractée avec son pull et son jean simple.

Que faisaient-ils là ?

Dès cette question pensée, un léger mal de tête apparu si bien que je me redressais du lit afin de m'y asseoir, mais je me rallongeais rapidement. En outre du mal de tête, des vertiges venaient de me prendre, mais une vive douleur dans tout le corps qui devait, sans doute, depuis longuement resté immobile.

- Irène ? Murmura Daphné en se redressant et en se frottant les yeux.

En une fraction de secondes, ses yeux endormis rencontrèrent les miens et, vite, je pouvais lire la joie et le soulagement éclairer le visage de Daphné, tel que sans pouvoir se contrôler, elle sauta dans mes bras et s'écria :

- Oh mon dieu ! Tu es réveillée !

Pleinement chamboulée, je ne réponds pas à l'étreinte de Daphné qui après quelques secondes s'éloigna, sûrement consciente que j'étais encore faible et profondément perdue.

- J'ai eu si peur, Irène, je... je... S'arrêta Daphné, les larmes aux yeux.

Soudainement, Éros apparu dans mon champ de vision. Il avait sûrement dû être réveillé par les exclamations de Daphné.

Comme pour cette dernière, le visage d'Éros traduisait une petite fatigue mais aussi un soulagement, si bien qu'il s'empressait de souffler :

- Tu es réveillée, enfin...

Bien que la douleur fût encore présente, je me redressais du lit, mais m'arrêtais lorsque je sentis quelque chose dans mon bras droit. Instinctivement, je portais mon attention vers ce dernier et remarquais que mon bras était perfusé.

Je suivis du regard le fil qui liait mon bras à une poche tiercement remplie d'un liquide transparent et accrochée sur un trépied.

Quoi ? Mais qu'est-ce- ?!

Paniquée, je me dépêchais d'enlever la perfusion, mais l'un des bras d'Éros m'en empêcha.

- Non, non, Irène. Ne l'enlève pas, c'est pour ton bien.

Sous son empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant