Chapitre 35 - Secret éclaté.

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(PS : enfin de retour ! 🥹🥹)

Les mots de Daphné envahissaient tout mon esprit que je ne prends même pas la peine de m'intéresser à la voix qui venait de se faire entendre.

C'était une voix qui m'était familière, mais peu importe.

Mes yeux étaient rivés face à un point invisible, laissant quelques larmes couler sur mes joues, et, quant à mon corps, il était comme mort de l'extérieur et de l'intérieur, avec le cœur qui me faisait terriblement mal.

- Irène ? Continua la voix.

Étais-je dans un cauchemar ?

Venais-je de m'imaginer ce qu'il venait de se passer avec Daphné ?

- Irène, vous m'entendez ? Insista la voix.

Même si je ne prêtais pas fort attention à la personne qui essayait, en vain, de me parler, j'aperçois cette dernière, du coin de l'œil, s'installer à mes côtés sur le banc.

Non.

La réponse était telle.

Je n'avais rien imaginé.

« Arrête, tu me fais pitié, Irène. »

« Finalement, Éros n'est pas le seul à s'être trompé. »

Daphné avait réellement prononcé ces mots.

Je n'arrivais toujours pas y croire.

Soudain, je sens une main se poser délicatement sur mon épaule, et aussitôt, je prends peur et émets un geste de recul.

- Oh, désolée, je... je... Tente de s'excuser la voix, sûrement gênée.

J'essuie, à l'aide de ma manche, les larmes restantes sur mes joues avant de planter mon regard vitreux dans celui de la personne à mes côtés.

Et, vite, la surprise me gagna.

- Apollon ? Fis-je, en essuyant la dernière larme qui me restait.

Que faisait-il ici ?

Ma question était de toute évidence nulle, car, après tout, le quartier général appartenait à tous les membres de la mafia anglaise. Mais peu importe, mon cerveau avait perdu toute notion de raisonnabilité et puis...

Bon sang...

- Oh, non, mon état... Je suis désolée... Euh, je... je... Ajoutais-je en refugiant ma tête dans les mains, toute gênée par mes yeux et joues probablement rouges.

- Non, non, ne vous excusez pas. Me rassure Apollon, d'une voix pleine de chaleur. Tenez, pour vous.

Je relève la tête vers ce dernier, et constate qu'il me tendait un bout de tissus sur lequel les initiales d'Apollon étaient inscrites.

- Prenez-le, j'insiste.

Timidement, je saisis le bout de tissus en question et le ramène sur les larmes qui avaient échappé à mon contrôle.

Nous restâmes ainsi dans un silence, entouré par les nombreux bruits de l'extérieur, jusqu'à ce que je ne daigne à lancer, la voix brisée :

- Merci beaucoup. Je... Je vous le rendrai.

- Pas la peine. Me répondit Apollon. Vous pouvez le garder.

Un petit sourire s'émane de mes lèvres, face au réconfort de ce dernier et Apollon ne manque de le remarquer, car un petit sourire de victoire apparu sur ses lèvres.

Sous son empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant