Chapitre 36 - À la maison.

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(PS : vous allez être gâté(e)s ! 🥹🤧)

Baignée dans le silence de la nuit, j'entends soudainement du bruit au rez-de-chaussée, et plus précisément vers la porte d'entrée. Aussitôt, je me réveille et quitte mon lit, le cœur palpitant à vive allure.

J'accours, presque, vers les escaliers que je dévale telle une folle.

Peu importe si je tombais ou non, la seule chose qui comptait était de le voir.

Mais malheureusement, mon excitation descend d'un cran lorsque je pose les yeux sur la personne qui venait de faire son entrée dans la maison.

- Tu... Tu ne l'as pas retrouvé ? Lançais-je, presque chagrinée.

Éros baisse les yeux en guise de réponse, et je manque de m'écrouler sur les marches.

Cela faisait une semaine.

Sept satanés jours qu'Hémon n'était pas rentré.

Sept satanés jours que nous essayons en vain de le rechercher.

Bon sang...

Hémon, où es-tu ?

Je me laisse tomber contre la dernière marche de l'escalier, et emprisonne ma tête de mes mains.

Cette inquiétude qui ne me quittait depuis sept jours venait me piquer à vif, me faisant encore imaginer les pires scénarios.

Et notamment à celui que j'avais vécu lorsque nous étions à Liverpool.

Pitié, Hémon... Ne recommence pas...

S'il ne daignait pas à rentrer au plus vite, je ne suis pas sûre d'encore pouvoir le supporter.

Je m'en voulais tellement.

Tout était de ma faute, mais... comment aurais-je pu le lui dire ?

Nous venions tout juste de rentrer de Liverpool, et Hémon était encore fragile physiquement et moralement.

J'ai bien conscience qu'il aurait fini par le savoir, mais j'aurais voulu lui dire d'une manière bien plus calme, et non, comme il y a quelques jours...

- Je t'avais dit que c'était une mauvaise idée. Me lance Éros, avec une pointe de colère.

En plus de pleurer l'absence d'Hémon, je me devais de supporter la présence d'Éros qui ne me m'avait pas caché son amertume à mon égard durant ces derniers jours, et encore maintenant.

Je crains de ne plus pouvoir endurer cela encore longtemps.

- Je n'ai pas besoin de tes leçons de morale, Éros. Crachais-je. Et surtout venant de toi.

- Que veux-tu dire par là ?

Sans pouvoir me contrôler, je laisse un rire moqueur s'échapper de mes lèvres et me lève pour faire face à Éros qui était en train de dévisager.

Il ne devait sûrement pas être au courant pour ce que Daphné m'avait dit au quartier général.

Et que depuis ce jour-là, j'avais essayé de canaliser cette rancune envers Éros, mais là ça suffit.

Éros devait arrêter ce foutu ton moralisateur.

Il était loin d'être un modèle à suivre.

- Tu es pathétique. Fis-je.

Soudain, les traits de son visage se firent plus durs.

- Qu'est-ce que tu racontes ? Me demande-t-il, sèchement.

Sous son empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant