Enquête Émotionnelle

Rapport N°1

5 novembres 2038, 09h38

PDV TP :

Après une autre nuit blanche, je sors du poste de police de Detroit, monte dans ma voiture et retourne chez moi. Depuis mes 20 ans, donc il y a 5 ans, j'ai commencé à travailler au poste avec les enseignements du lieutenant Hank Anderson, ce qui n'a pas toujours été facile à vivre. Il ne voulait pas avoir un bleu dans les pattes qui le gêne dans ses enquêtes, ce qui s'est finalement montré faux et fur et à mesure que nous travaillions ensemble. En passant à côté de la rue commerçante, je croise un groupe de manifestants regroupés autour d'un androïde qui à, à mon avis, été envoyé pour faire quelques courses. Je me gare à une place libre, sort de ma voiture, et me dirige vers le groupe de manifestants. Arrivée à hauteur des manifestants et en voyant l'androïde qu'ils agressent, une légère colère commence à monter. L'androïde en question s'appelle Markus, il s'occupe de mon père adoptif, Carl Manfred depuis une quinzaine d'années.

TP : Arrêtez !

Je tire sur l'un des manifestants qui se défait de mon emprise en râlant. Markus me regarde un peu surpris et recule un peu avec le signe de la main que je lui fais.

Manifestant : Putain mais qu'est-ce que tu me veux ?!

Ca alors un humain polis et avec un bon caractère. En voilà une chance. 

TP : Laissez cet androïde tranquille.

Lui et ses amis rigolent avant de s'avancer vers moi, me regardant de haut et essayant d'être menaçant.

Manifestant : Et sinon quoi ? C'est un bout de plastique, c'est pas grave si on le cogne. Alors maintenant dégage avant qu'on te cogne aussi.

TP : Si vous voulez mon avis vous devriez arrêter de me menacer comme ça.

Manifestant : Et pourquoi ça ? T'es de la police ?

Lui et ses potes se mettent à rire. Je souris légèrement et sort mon insigne de police avec mon flingue ce qui les refroidit bien vite si vous voulez mon avis.

TP : Et bien oui. Alors laissez cet androïde tranquille. Sinon je vous colle une amende qui vous fera mal au cul pour le restant de vos jours. A vous et vos petits camarades.

Ce dernier recul avec le visage un peu décomposé et il finit par partir avec les autres en maudissant Markus dans sa barbe. Je range mon badge et va vers Markus un peu inquiète. Surtout en voyant l'état de ses vêtements et la légère coupure sur sa joue. Il y a un peu de sang bleu qui coule et des fusibles luisant faiblement.

TP : Bon sang...ils ne t'ont pas loupé....

Markus : C'est de ma faute, j'aurais dû faire le tour.

TP : Pardon ? Ne dis pas n'importe quoi, ils n'avaient pas à s'en prendre à toi comme ça. Aussi aigrie soient-ils.

Je soupire un peu, reprend le paquet que Markus avait fait tomber avant que ce dernier ne le prenne. De la nouvelle peinture ? Papa a dû en commander d'autres. J'espère juste qu'ils n'ont rien sinon je mets la note sur le dos de ces affreux.

Markus : Tu as fait une nouvelle nuit blanche, n'est-ce pas ?

TP : Je te mentirais si j' te disais que non. Mais je devais finir quelque chose.

Je lui souris avant que ce dernier ne soupire à son tour et en m'examinant.

Markus : Tu as des cernes. C'est quand la dernière fois que t'es reposer ?

TP : Hum....2 jours peut-être ?

Ses sourcils se froncent légèrement. Je souris nerveusement en sachant qu'il vaut mieux ne pas l'énerver.

TP : Je vais te ramener à la maison. Comme ça je vais en profiter pour faire un petit bisous à papa.

Markus : Profites-en pour prendre le petit déjeuner avec lui et te reposer.

TP: Bonne idées.

Il finit par me sourire, satisfait que je ne le contredise pas ou en disant que ça ne sert à rien et que je mangerais et me reposerais chez moi.
Nous retournons à ma voiture. Markus monte et je remet le contacte pour retourner chez mon père.

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Arrivé à destination nous descendons et entrons dans la maison. Je pose mon manteau sur le porte manteau et me dirige vers l'escalier.