Rapport N°7

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PDV TP : 

Je rentre chez moi et referme rapidement la porte en jurant silencieusement. Mon bras me lance et je fous juste du sang partout, c'est insupportable ! Je souffle un bon coup et avance de quelques pas avant de me stopper. Du bruit vient de mon salon. Non mais sérieusement, comme si j'avais besoin de ça.....
Je prends sur moi, pose une main sur mon arme de fonction et m'avance vers mon salon. J'arrive dans la pièce et vise l'intrus avec mon arme prête à lui tirer dessus et l'immobiliser mais m'arrête net. Mon cœur rate un battement et ma respiration s'accélère un peu plus. Mes mains tremblent tellement que je finis par lâcher mon arme qui tombe sur le sol. Le bruit attire l'attention de la personne qui se tourne vers moi et finit par me sourire doucement et tendrement. 

Markus : Bonjour TP. Comment vas tu ?

Les larmes me montent aux yeux. 

TP : Comment je vais ?

Ma voix tremble légèrement. Je me précipite vers lui et le prends dans mes bras, pleurant toutes les larmes de mon corps. 

TP : Mal ! Je vais mal....j'avais tellement peur pour toi que j'en dormais plus....je pensais ne jamais te revoir....

Il prend part à l'entreinte et me caresse doucement et tendrement le dos. 

Markus : J'ai eu quelques complications....mais je suis là maintenant.

Je ne veux pas même pas imaginer ce qu'il a vécu....Il a dû se sortir seul des décombres d'une décharge et, il a dû trouver se qu'il allait si ces enfoirés voulaient le détruire. Il a maintenant les yeux verrons, un vert, qu'il avait déjà et l'autre bleue. Ca lui va bien mais....ça a dû être très traumatisant...
Je parviens a reprendre mon calmer et j'essuis mes larmes jusqu'à ce que la douleur de mon avant bras ne se réveille, me faisant grimacer. Du sang continue de couler. Markus s'en aperçoit , me prend le bras et regarde la blessure en fronçant les sourcils. 

Markus : Qu'est-ce qu'il t'es arriver ? 

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Sur mon canapé, Markus me soigne. Il désinfecte la plaie et la bande avec tout le nécessaire. Je lui ai expliquer la poursuite du déviant, ma réticence à lui tirer dessus et le coup de couteau qu'il m'a donné. 

Markus : Je m'excuse en son nom...

TP : Tu n'as pas à t'excuser. N'importe qui aurait réagi comme lui. Il a vu des policiers essayer de l'arrêter alors que lui veux juste vivre.

Markus me sourit et baisse les yeux. Il termine d'accrocher mon bandage et part ranger la trousse à pharmacie. Je regarde mon bras et le touche légèrement, sentant de moins en moins la douleur. 

TP : Moi aussi je pourrais m'excuser pour ce que les miens t'ont fais. Il ont essayer de te détruire....n'est-ce pas ?

Il hoche légèrement la tête puis souris légèrement.

Markus : Mais j'ai aussi fait des rencontres. Un androïde m'as aider à trouver un lieu sûr, où tout les androïdes peuvent se réfugier, avec des personnes dignes de confiances.

TP : Vraiment ?! Je suis contente alors.

Je lui souris et baisse la tête en direction de mon arme de service. Une amertume me prend la gorge et une légère colère arrive aussi.

TP : Fais tout de même attention. Pour la police tu as été détruit et l'affaire avec Léo est close à présent. Tu ne dois pas te faire remarquer, pour ta sécurité et celle de tes amis. 

Markus me fait comprendre qu'il a compris avant de venir s'asseoir à côté de moi.

Markus : Je leur ai parlé de toi. Il n'arrive pas à croire que tu me considère vraiment comme ton frère et que tu veuilles aider les androïde.

Je lâche un léger rire et m'installe plus confortablement sur mon canapé, les jambes en tailleur et un coussin poser dessus et dessous mes bras. 

TP : C'est normal, beaucoup d'humains sont horribles avec eux. Mais ils en existent. Toi même tu le sais. 

Il sourit sachant très bien que je parle de papa. Je lui prends doucement la main et lui souris tendrement. Je ne sais vraiment pas ce que je serais devenu sans lui, sans son aide et sa douceur ce jour là. Sans papa aussi qui a bien voulu de moi....
Je prends une légère inspiration et je lui répond en expirant l'air de mes poumons. 

TP : Tu n'a qu'à leur monter avec l'aide de ta mémoire.

Markus : Tu ne veux pas les rencontrer ?

TP : Ce n'est pas que je ne veux pas, je ne peux pas. Je suis policière et j'enquête sur les déviant avec l'aide d'un androïde spécialiser. C'est trop risquer. 

Il baisse légèrement la tête et semble réfléchir. Je sais qu'il est intelligent et qu'il connait les risque, mais je sais aussi bien qu'il voudra que ses amis me rencontrent pour qu'il puisse leur prouver qu'il n'y a pas que du gris dans ce monde. 

Markus : Je comprends. Alors on viendra discrètement. 

Il me sourit. Je rigole un peu. J'en étais sûre, je le connais par cœur.

TP : Tu es devenu plus têtu qu'avant ma parole ! 

Je calme mon rire et lui sourit. 

TP : Très bien, mais ne mets surtout pas en danger tes amis pour moi. D'accord ?

Markus : D'accord, c'est promis.

Suite à cela, les bonnes vieilles habitudes reviennent. Markus me demande de manger un peu et d'aller me reposer. J'ai tout de même réussi à le garder encore un peu avec moi pour que nous puissions discuter, moi en mangeant un peu et lui en sirotant un peu de Thirium que j'avais dans mes placards. J'en ai toujours un peu pour les visites qu'il faisait avec papa, et vu qu'il ne boit ni thé; ni café et qu'il ne consomme pas de nourriture, j'ai dû innover.
Au bout de quelqu'un instant, je finis par somnoler. Markus me porte, me met au lit en me recouvrant avec ma couverture, me dit bonne nuit et part me laissant sombrer dans la fatigue et dans les bras de Morphée.  

Enquête ÉmotionnelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant