Rapport N°3

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PDV TP :

Je regarde mon téléphone. Il est 00h26 et pourtant je n'ai reçu aucune nouvelle de Markus. Peut-être que papa et lui sont encore de sorti au gala de charité. 
Je range mon téléphone et observe l'interrogatoire du déviant que nous avons trouver chez Carlos Ortiz, derrière la vitre teinter. Hank essaie de l'interroger mais ça ne mène a rien. Le déviant fixe la table et se prononce pas un seul mot même sous les cris de Hank. En même temps, le pauvre doit-être habitué à se qu'on lui cri dessus quand on voit le genre de personne qu'étais son propriétaire. Hank finit par laisser tomber et nous rejoint en soupirant d'agacement. 

Hank : Ca ne donne rien, autant parler avec un mur. 

Gavin, un de mes collègue, est adosser au mur et  nous sourit.

Gavin. Peut-être qu'avec des coups il se mettra à parler.

Je lui lance un léger regarde noir alors que ce dernier se met à rire en me regardant. Lui aussi, comme les autres il pense qu'il peut tous faire juste parce que c'est un être humains, alors que l'accusé est un simple androïde. Si papa voyait ça, il en tomberait de haut...certains n'ont vraiment pas reçu une bonne éducation.  

Connor : Vous n'allez rien en tirer, juste l'endommager. 

TP : Dans ce cas je vais essayer. Avec ce qu'il a vécu, mieux vaut y aller en douceur avec lui.

Hank : Vas-y, fais ce que tu veux.

Je me lève de mon siège et me dirige vers la porte avant que Connor ne me suive. Je me tourne dans sa direction légèrement surprise. Pourquoi est-ce qu'il me suit ?

Connor : Je t'accompagne, avoir un androïde dans la même salle pourrait l'aider à se sentir en confiance.

Peut-être que si on oublie le faite que c'est toi qui a alerter les autres, en effet ça pourrait marcher. Mais entre nous je pense que la confiance est loin d'être gagner. J'hoche la tête en lui souriant.

TP : Ok, alors allons-y.

Nous sortons de la pièce et partons dans la salle d'interrogatoire. Quand nous entrons, le déviant ne lève pas la tête vers nous et continue de regarde la table en silence. Je prends l'une des chaises, la donne à Connor et m'assoie sur celle qui était déjà là. Connor me regarde puis regarde la chaise avant de s'asseoir. Je souris au déviant et lui dis d'un voix rassurante:

TP : Bonsoir, comment tu te sens ?

Aucune réponse.

TP: Cela fait longtemps que tu es battu par ton propriétaire ?

Aucune réponse.

TP : Combien de temps tu es resté dans ce grenier ?

Aucune réponse. Je lance un rapide coup de d'œil à Connor pour savoir s'il peut faire quelques chose. Ce dernier le remarque et sait ce que je veux. Il regarde l'androïde et fronce légèrement les sourcils. 
Il fait glisser le dossier sur l'affaire sur la table et l'ouvre devant le déviant avec une photo du corps meurtri de Carlos. 

Connor : La victime, Carlos Ortiz, est mort. Et tu l'as tuer, pourquoi ?

Le déviant ne répond pas et ne regarde pas ce que Connor lui montre. Ce dernier frappe sa main sur la table nous faisant sursauter le déviant de peur et moi de surprise. Il se lève de sa chaise et se penche vers le déviant.

Connor : 28 coups de couteau ! Tu tenais vraiment à se qu'il y passe hein ?!

La LED du déviant qui était alors en jaune devient un peu rouge avant de retourner jaune. Mais même avec cela, le déviant ne dit rien. Connor le regarde en fronçant les sourcils et se penche un peu plus vers lui.

Enquête ÉmotionnelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant