Amour Électrique [Tokyo Revengers]

Hakkai x Mitsuya (partie 2)

J'AI ENFIN RÉUSSI À LE SORTIR !!!

Je suis désolée de mon inactivité en ce moment, moi même ça m'énerve, je fais de mon mieux. J'espère que je ne vous fait pas trop attendre 😅

Voici la suite du dernier os, en espérant que ça vous plaise ! ^^

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Je referme mon cahier d'un coup sec en soupirant, heureux que cette interminable heure de mathématique soit enfin fini. Mon professeur continu encore de parler de je ne sais quel théorème pendant quelques minutes avant de réaliser que je ne l'écoute plus du tout. Il regarde sa montre et fini par se taire et soupirer en constatant que l'heure est effectivement terminée et que je n'ai donc plus l'obligation de l'écouter. Je sais que je l'agace en réagissant comme ça, mais aujourd'hui, je n'ai pas de temps à perdre. À vrai dire, depuis le début de la journée, je suis dans la lune, et je ne cesse de jeter des coups d'œil par la fenêtre, attendant avec impatience le moment de "mon évasion".

Mon professeur se décide enfin à sortir avec une mine contrariée, non sans me rappeler la tonne de devoir qui m'attend. Pour une fois, ça m'est complètement égal. J'attends sagement qu'il referme la porte derrière lui, puis j'écoute le bruit de ses pas qui s'éloignent sur le sol velouté du couloir. Je reste planté sur ma chaise, les ongles enfoncés dans les paumes de mes mains, une impatience croissante et bouillonnante dans l'estomac. Je me force à patienter quelques minutes de plus, au cas où, réprimant difficilement le mélange d'excitation et d'angoisse qui commence à parcourir mes veines, m'emplissant d'une étrange adrénaline. Lorsqu'un calme absolu est revenu, je me dirige à grands pas vers ma fenêtre, que j'ouvre sans la moindre hésitation cette fois-ci. Aussitôt, un vent agréablement frais vient souffler sur mon visage, et les rayons du soleil viennent s'échouer sur ma peau. Ça m'avait tellement manqué.

J'essaie d'enfouir mon stress et de faire taire la petite voix qui me répète que je ne devrais pas faire ça. Qu'elle aille au diable.

J'enjambe pour la seconde fois de ma vie le rebord de ma fenêtre et me laisse tomber sans aucune souplesse de l'autre côté, manquant de peu de perdre l'équilibre. Je vérifie le plus discrètement possible que l'endroit est bien désert avant de m'aventurer à nouveau vers le fond du jardin. Encore une fois, l'herbe vient chatouiller mes pieds, et encore une fois je m'émerveille comme un gamin devant cette sensation incroyable. Mais aujourd'hui, je ne prends pas le temps d'admirer les arbres et les fleurs qui sont pourtant toujours aussi beaux et impressionnants que la dernière fois. Toutes mes pensées ne sont dirigées que vers lui.  Le drôle de garçon de la dernière fois. J'ai envie de le revoir. Et ça me fait incroyablement peur. Je n'ai jamais éprouvé autant le désir de retrouver quelqu'un, surtout une personne que je ne connais pas. Il a tout chamboulé dans mon petit monde gris et tranquillement ennuyeux. Il m'a retourné le cerveau, et c'est si grisant, si plaisant, que ça en devient flippant.

Alors que j'approche de mon but, je commence à ralentir inconsciemment, l'hésitation et l'angoisse prenant le pas sur la curiosité et l'excitation. Et si lui ne voulais pas me voir ? Et s'il n'était pas là ? J'aurais l'air malin à mettre fais des films pour rien. Et puis qu'est ce que je devrais dire ? Faire ? Et s'il m'en voulais de m'être enfui la dernière fois ? Alors que je songe sérieusement à faire demi tour, un son étrange et agréablement inconnu me parvient. Il y a quelqu'un. Mon cœur se gonfle aussitôt d'espoir, écartant immédiatement mes questionnements et mes angoisses. Je finis par m'approcher, me cachant à moitié derrière le grand arbre qui borde la clôture et j'observe, subjugué. Il est là. Le garçon de la dernière fois.

Il est assis en tailleur, au milieu des herbes qui plient gracieusement sous la légère brise. Une couronne de fleurs blanches est posée en travers de ses mèches violettes, et ses grands yeux lilas sont baissés sur ses mains qui tressent habilement les tiges de plusieurs pâquerettes entres elles. Il fredonne une jolie mélodie, dans une langue que je ne connais pas, et dont l'accent chaud et chantant semble s'envoler dans les airs. Les rayons du soleil baignent son visage d'une lumière douce, et fait danser les ombres des feuilles sur sa peau.