Bloqués

Chapitre 13 : Affection

PDV Kuremu :

Depuis que M. Aizawa est revenu dans son bureau avec les deux plateaux repas, j'ai opté pour fixer mon sujet. Je n'ai pas bien avancé depuis qu'il était parti, j'étais occupée à parler avec le groupe de la classe pour leur montrer l'angoisse que je supportais depuis que j'étais dans le bureau de M. Aizawa. D'un œil discret, je regarde ce qu'il fabrique, je le vois sur son téléphone depuis un bon moment. Je penche pour apercevoir son écran lorsque je tilte qu'il est en train de lire notre discussion. J'ai complètement zappé qu'il faisait parti d'un de nos groupes et il a fallu que je dévoile mes angoisses sur le groupe où il est admis.

Je continue de regarder mon sujet tandis que je sens les yeux de mon professeur se poser sur moi, je me mets à trembler de la jambe pour essayer de calmer mon stress mais ce dernier s'accentue à la place de diminuer.

« Orenji ? Commence M. Aizawa. Je peux savoir ce que tu trafiquais sur ton téléphone lorsque je suis parti chercher notre déjeuner à la cafétéria ? Tu n'es pas ici pour glander mais bien pour travailler. Soupire-t-il.

- Je souhaitais simplement avertir mes camarades. Répliqué-je.

- Tu as continué la discussion après que tu aies donné cette information.

- Oui, il est vrai. J'avais besoin d'exprimer mon ressenti d'être ici, ce qui m'angoisse fortement. Avoué-je. Je ne suis vraiment pas à l'aise et j'ai besoin de prendre l'air pour fumer.

- Si je t'autorise à prendre l'air, je suis persuadé que tu ne vas pas revenir. À moins que tu laisses ton téléphone le temps d'aller fumer, là je t'autoriserais.

- J'aurais bien aimé écouter de la musique le temps de cette pause. Expliqué-je. Vous n'avez qu'à venir avec moi le temps.

- J'ai horreur de l'odeur de la cigarette Orenji. Avoue-t-il.

- Pourquoi ne m'avez-vous pas dit avant ? Demandé-je. Je me serais écartée lorsque je fumais à côté de vous.

- Là n'est pas le sujet. Je vais te faire confiance une dernière fois. Je vais te laisser t'aérer mais si tu prends cette autorisation pour fuir, tu auras affaire à moi. Me suis-je bien fait comprendre Orenji ? Accepte-t-il sur un air menaçant.

- Oui Monsieur, je reviendrais. Gloussé-je.

- Tu peux prendre quinze minutes et pas une minute de plus. Ne joue plus avec ma confiance que je te laisse Orenji. C'est la dernière fois. »

J'avale ma salive face à ses paroles puis je prends de mon sac mon paquet de cigarette et je regarde si j'ai toujours mon briquet dans ma poche ainsi que mes écouteurs. Je prends mon téléphone que j'avais posé sur le bureau puis je me lève en saluant mon professeur.

« N'oublie pas Orenji, quinze minutes. Répète-t-il. Pas une minute de plus.

- Oui Monsieur. »

J'ouvre la porte de son bureau puis je sors et me voilà en liberté. Je cours dans les couloirs pour descendre le plus vite possible pour fumer ma cigarette. Lorsque j'arrive dans la cour du campus, je marche vers le coin fumeur en croisant mon ami Shinso Hitoshi. Il me fait signe de la main avec un grand sourire puis je m'installe sur le banc avec lui.

« Salut la délinquante ! J'ai appris que tu étais dans le bureau de Monsieur Aizawa. Commence Hitoshi en fumant une taffe. Comment ça se déroule ? Tu es toujours vivante ! Se marre-t-il. C'est déjà ça !