Chapitre 7 : Une vérité dévoilée

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PDV Kuremu :

Nous restons un moment sur le canapé avant que je décide d'aller dans ma chambre pour me changer. J'ouvre ma fenêtre pour aérer puis je reviens, je regarde si j'ai encore un paquet de cigarette. Il ne m'en reste plus que deux, il faut que j'aille m'en acheter ce soir. Je reviens voir mon professeur pendant qu'il est en train de regarder les actualités sur son téléphone. Il me regarde puis il commence à prendre la parole avant même que je puisse lui demander ce qu'il voulait faire.

« Orenji, tu as des devoirs, profite de ton temps libre pour les faire. Me dit M. Aizawa en mettant son téléphone dans sa poche.

- J'ai le temps, je vous signale que cette semaine, je préfère avoir un zéro que de les faire. Répondé-je.

- Je sais bien mais puisque je suis là, tu vas faire tes devoirs comme une bonne élève. Réplique-t-il. Que tu te plaignes, que tu me cries dessus, tu travailleras.

- Rêvez. »

Il soupire puis il continue de me fixer, ses yeux m'analyse, je ne sais pas ce qu'il me réserve mais je pense que je vais morfler si je ne réponds à aucunes de ses requêtes. Je dois trouver une solution au plus vite avant qu'il n'intervienne. Malgré que je le connaisse depuis peu, je sais comment il fonctionne. M. Aizawa est quelqu'un de têtu et il ne change pas son objectif jusqu'à qu'il réussit.

« Que comptez-vous faire puisque je ne vais pas faire mes devoirs ? Demandé-je.

- Tu es bien trop curieuse Orenji. Dit-il en continuant de me fixer. Tu ferais mieux de te bouger et d'aller prendre tes affaires de cours.

- Vous savez très bien que je suis blessée, je ne peux pas marcher. Menté-je.

- Tu as réussi à aller dans ta chambre pour te changer. Soupire-t-il. N'essaye pas de me mentir, n'essaye même pas de trouver un prétexte pour ne pas aller chercher tes cours.

- Je dois me reposer ! M'énervé-je.

- C'est ça ta répartie ? Rigole-t-il dans sa barbe. Tu m'exaspères. Soupire M. Aizawa une fois de plus en se levant du canapé.

- Vous allez faire quoi ? Le questionné-je.

- Je pars chercher tes affaires puisque tu es fainéante.

- Rêvez ! Hurlé-je. Personne n'entre dans ma chambre sans ma permission ! Et encore moins pour fouiller dans mes affaires ! »

M. Aizawa s'approche de moi, il me prend par le bras puis il le met sur son épaule. Je le regarde surprise de cette action soudaine.

« Puisque tu ne peux pas marcher, comme tu l'as dit, je vais t'y emmener.

- C'est bon !! M'affolé-je. Je peux marcher finalement ! J'ai menti.

- Je sais bien. Sauf que je ne me suis pas levé pour rien. Que tu le veuilles ou non, je t'y emmène. »

Il commence à marcher en m'emmenant dans ma chambre. Je me suis bien doutée qu'il allait faire quelque chose, je n'ai simplement pas pensé qu'il allait agir de la sorte. Nous traversons le couloir pour arriver devant la porte de ma chambre. J'ai essayé d'enlever le bras de son épaule mais il l'a gardé. On entre dans ma chambre qui est dans un bazar pas possible, en même temps, je suis bordélique... Il me pose sur mon lit toujours en me fixant.

« Quoi ? Agressé-je.

- Où se trouvent tes affaires de cours ? Demande M. Aizawa.

BloquésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant