Bloqués

Chapitre 9 : Enquêter

PDV Kuremu :

Je me réveille, il est actuellement dix heures, c'est bien une première que je dorme autant. Je mets mes écouteurs puis je vais dans la cuisine me prendre mon café du matin lorsque je vois mon professeur en train de faire de même. Il me salue de la main, je fais de même puis je prends mon café.

« Bonjour Orenji.

- Bonjour Monsieur, vous venez de vous réveiller ? Demandé-je.

- Je suis réveillé depuis une heure, je vois que tu as profité de cette semaine pour faire la grasse matinée.

- Oui, je dois bien admettre que dormir fait du bien.

- Puisqu'il fait beau, que dirais-tu d'aller courir ? Même si je doute que tu sois une grande coureuse, ça te ferait du bien d'aérer tes poumons après ce temps pluvieux que nous avons eu.

- Moi ? Courir !? Haha ! Vous rêvez ! Rigolé-je.

- Je suis persuadé que j'arriverais à te faire courir Orenji.

- Je me demande bien comment. Dis-je en finissant mon café. Je pars donc me préparer et je vous rejoins. »

Je pars dans ma chambre mettre un hoodie noir ainsi qu'un jogging de couleur chair, j'enfile mes chaussures de sport que je ne porte quasiment jamais puisque je déteste le sport. Ce sont mes parents qui me les avaient achetées. Ils pensaient qu'en m'achetant de belles chaussures, ils réussissaient à me faire, faire du sport.

Dès le début de ma scolarité, j'ai compris que j'étais mauvaise en sport, surtout dans les pratiques où il fallait faire des équipes. J'ai toujours été choisie la dernière. Je trouve que le sport à l'école est discriminatoire. La plupart du temps, ce sont les garçons qui font les équipes et ils ne prennent jamais les filles en premier. Ils pensent qu'on est mauvaises alors que je suis persuadée que certains se feraient rétamer par une fille. Pour ma part, je déteste tous les sports à part un, les sports de combats me fascinent, d'où le fait que je suis parfaitement capable de détruire mon vieil ennemi, Katsuki Bakugo.

Nous sommes ennemis depuis le collège je dirais, c'est arrivé lorsque j'ai défendu Midoriya qui se faisait souvent et encore aujourd'hui harcelé par cette brute. Quand je suis intervenue, il s'est stoppé net et m'a hurlé dessus en me disant de partir, il m'a dit qu'il ne tapait pas les filles. Sauf que contrairement aux autres, je n'ai jamais eu peur de lui, il a commencé à s'approcher de moi en courant et je l'ai arrêté net. Depuis ce jour, nous ne faisons que de nous bagarrer, pour lui c'est une raison pour savoir qui est le plus fort de nous deux. Nous n'arrivons jamais à terminer nos bagarres, soit quelqu'un intervient, soit quelqu'un est blessé donc l'adversaire à un avantage et nous, nous voulons que notre combat soit égal.

Sur cette dernière pensée, je prends mes écouteurs et mon téléphone que je mets dans la poche de mon jogging puis je rejoins M. Aizawa qui s'est changé. Il porte également un pull noir ainsi qu'un jogging noir, il s'est attaché les cheveux en faisant une queue basse. Je regarde sur mes poignets si je n'ai pas un élastique puis vérifiant que j'en ai, je m'attache les cheveux en faisant une queue de cheval haute. Je prends les clés que j'ai laissé sur le comptoir de la cuisine puis nous partons de la maison. Une fois dehors, je suis M. Aizawa qui m'emmène dans un parc pas loin du centre-ville. Malgré la pluie qui est tombée, le sol est juste humide, il n'y a pas de flaques grâce au soleil qui vient de refaire son arrivée sur la ville.

Je devrais donc éviter de tomber et de me fracasser sur le sol ce qui m'arrange fortement.

« Pour quelqu'un qui déteste le sport, je trouve ça déjà bien que tu sois ici. Commence M. Aizawa.