Bloqués

Chapitre 5 : Soirée au lycée

PDV Kuremu :

Quinze minutes plus-tard, je suis gelée, je suis un glaçon. J'entends quelqu'un taper à la porte.

« Orenji ? Qu'est-ce que tu fabriques ? Me demande M. Aizawa à travers la porte.

- Bah je me suis enfermée ! Dis-je en tremblant. Du con. » Marmonné-je.

Il ouvre la porte, je sors de la chambre froide avec de la viande frigorifiée. Je la passe à mon prof puis je me dirige vers un radiateur en espérant qu'il soit allumé. OUI ! Le radiateur est allumé ! Je vais pouvoir me réchauffer ! Je vois M. Aizawa aux fourneaux, il sait cuisiner ? Je suis surprise, de toute façon, il valait mieux ne pas compter sur moi, je ne suis vraiment pas douée dans le domaine culinaire. Une fois, je me suis brûlée la cheville en réchauffant un plat au micro-onde ! Si le micro-onde n'existait pas dans ce monde, je me demande comment je survivrais. Je fais tout avec, les saucisses, les raviolis, TOUT ! Je ne sais même pas cuire un steak, j'ai dû regarder un tuto sur internet pour savoir comment il fallait faire !

Je continue de me réchauffer quand je vois arriver M. Aizawa avec deux assiettes. Je me lève puis je le rejoins.

« Tu vas mieux ? Me demande M. Aizawa.

- Je me suis un peu réchauffée, ça devrait le faire. Répondé-je, Et merci pour le repas.

- Pas de problème, vu le bruit qu'à fait ton ventre tout à l'heure, tu devais avoir énormément faim. Observe M. Aizawa.

- Avec les tours que vous m'avez demandé de faire et ce qu'il s'est passé avec Bakugo, je n'ai même pas eu le temps de grignoter un bout lorsque je suis rentrée chez-moi. Soupiré-je.

- Tu vas me dire que tu n'as pas manger depuis ce matin ?

- Et encore ce matin, j'étais à la bourre du coup j'ai mangé en vitesse. Expliqué-je.

- Si tu te levais plus tôt, tu n'aurais pas cet inconvénient. Dit-il exaspéré.

- Je ne dors quasiment jamais la nuit, quand je dors c'est si rare que mes parents lorsqu'ils voient que je suis en retard, ils ne me réveillent même pas. Raconté-je en coupant ma viande.

- De toute façon, j'ai bien compris lorsque je suis arrivé chez toi, j'ai su que tes parents ne prenaient pas en compte l'importance de ta scolarité. Analyse-t-il.

- Exactement, ils ont compris que les représailles ne fonctionnaient pas sur moi, donc ils ont décidé que je devais me débrouiller toute seule comme je l'ai toujours souhaité.

- Je comprends mieux maintenant pourquoi tu es autant solitaire, tu détestes à-ce-point le monde qui t'entoures ?

- Ce n'est pas que je déteste le monde, c'est juste que je préfère être seule dans ma bulle. Au moins, je ne cause pas de problèmes, mais même quand je veux être seule dans mon coin, il faut toujours qu'on vienne m'emmerder.

- Alors la situation que tu es actuellement en train de vivre, dois te déplaire. Résume-t-il.

- Exactement. Il faut dire que je l'ai cherché, la première bagarre avec Bakugo c'était pour défendre Midoriya, la deuxième, nous nous sommes emportés tous les deux. On peut dire qu'être coincée ici, c'est un peu comme ma sanction.

- Ne pense pas que tu vas t'en tirer comme ça Orenji, je te signale que ça ne me fait pas plaisir d'être ici également. Dit-il froidement.