Chapitre 9

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◻ Bonne lecture ◻


Le lendemain Isabella se leva tôt. Elle fit le moins de bruit possible pour ne pas réveiller Stella et les enfants . Un fois en dehors de l'appartement elle mit sa capuche masquant entièrement son identité. 

Peu d'alchimiste savait que c'était une fille, seul les plus proche d'Ambrosius étaient au courant et encore ils ne savaient pas si s'était elle la mère des enfants du fort, beaucoup pensé que c'était Stella leur mère...

Laguerra avançait d'un pas assurait, son "oncle" allait bientôt arriver, il fallait que tout soit près. Elle se dirigea vers le laboratoire, prit quelques notes pour Charles Quint et alla dans la fabrique. Elle détestait cet endroit, le nain (comme elle le surnommé maintenant) avait arrêté les adultes du villages afin de les faire travailler dans sa fabrique. Elle vérifia qu'ils ne manquaient de rien et partit. Elle alla ensuite voir si les alchimistes était tous à leur poste, elle en trouva deux en train de boire pendant leur garde. Sans hésiter, elle se munit de son fouet et leur retira leur verre en les punissant de sa voix  grave qu'elle prenait pour leur parlait et leur faire croire qu'ils obéissaient à un homme.

I: Remettez vous au travail! Maître Ambrosius arrive aujourd'hui et vous vous buvez! Vous n'aimeriez pas en rendre compte au maître?

A1: Euh non pas la peine Laguerra, nous...nous remettons au travail!

Ils reprirent leur garde et Isabella lâcha entre ses dents en partant.

I: Bande de lâches!

Et elle disparut en une fraction de seconde. La nef venait de se poser sur une des terrasses du Palais.

Elle ne se pressa pas pour le voir, elle n'en avait pas envie. En quatre ans sa relation avec Ambrosius avait complétement changé. Certes elle était devenue son bras droit mais elle ne le comprenait pas. Sa folie la dépassait, il faisait de plus en plus de folie. Maintenant elle le voyait comme un génie, fou de pouvoir, un nain sadique et dangereux dont elle voulait protéger ses enfants. Ils le voyaient quand même, mais toujours en sa présence.

Et puis elle ne voulait pas voir ses idiots d'alchimistes qui le suivaient seulement pour l'argent. Elle attendit donc un instant puis partit à la recherche de son oncle. Elle le surpris en train de scruté la forêt.

A: Ah c'est toi!

I: Maître, je vous cherchez.

A: Alors qu'as-tu à me dire très chère?

I: Rien de nouveau ici à part que le chef de la garde commence à douter de vous mais je crois que vous aviez du nouveau de votre côté, je me trompes?

A: Je reconnais bien là ta perspicacité, viens avec moi dans ma chambre pour parler au clame, les murs peuvent avoir des oreilles.

Il l'entraîna dans sa petite chambre. Il y avait juste un lit, un bureau et une table avec deux chaises. 

A: J'ai découvert deux cités, enfin une et les enfants l'autre.

I: Les trois enfants?

A: Oui Esteban, Zia et Tao et les trois marins, le capitaine me gène particulièrement. J'ai essayé à plusieurs reprises de m'en débarrasser mais il est increvable. Il résisterait même à un naufrage!

Le visage de la bretteuse se ferma d'un coup, comment osait il faire allusion à un naufrage!

A: Oh excuse moi Laguerra, j'avais oublié. Bref je n'arriverait jamais à les vaincre  et puis il est toujours là pour protéger les trois gamins. En plus ils m'ont démasqués! 

I: Que comptez-vous faire alors?

A: Ils sont ici, j'en suis sûr. Ils viendront sûrement au palais. Dans ce cas là tu essayeras d'attraper les enfants et pas de quartier pour les adultes!

I: Bien j'y veillerais. 

Et elle partit laissant son oncle sombrer dans ses pensées noires.

Elle était furieuse contre lui. Il avait encore joué avec les mots pour l'irriter et l'obliger à partir sans le raisonné. C'était sa nouvelle technique face au conseil d'Isabella. Bien sûr elle ne le supportait pas et puis sa nouvelle mission était pour elle un supplice. Tuer des marins! Arrêter des enfants!

Elle ne le pourrait jamais, déjà que tenir enfermé son oncle (le vrai) Athanaos était dur alors elle ne se voyait pas comment y arriver. Mais elle y était obligée sinon elle ne pourrait remplir sa mission auprès du roi et perdrait alors tout moyens pour subvenir aux besoins de ses enfants.

Que c'était dur...

*************

Le lendemain matin

Alors qu'elle était avec Ambrosius dans le laboratoire, un reflet d'un jeune garçon aux cheveux châtain un peu décoiffés avec une tunique blanche apparut. Ambrosius lui fit signe de le suivre discrètement. Mais avant même qu'elle commença à le suivre il remarqua qu'il avait été repéré et se mit à courir.  Elle le poursuivit donc en courant dans les couloirs du Palais avec les gardes du Radja.  Isabella essaya de calmé l'enfant.

I: Arrête gamin! Nous ne te ferons aucun mal!

Mais ses paroles n'eurent aucun effet. Cependant il fut vite coincé dans un coin, juste devant la porte d'Athanaos.

Laguerra croyait qu'il allait ce rendre mais apparemment il en avait décidait autrement. Il monta sur la corniche de la tour et se mit à faire le tour. Le cœur de maman de la bretteuse se serra et prit peur.

I: Arrête gamin, tu vas te rompre le cou!

L'enfant n'entendit pas. Il avait peur. Son vertige lui ôtait l'ouïe. Il voyait juste un alchimiste qui c'était mis sur la corniche pour le rattraper.

 Il arriva devant une fenêtre avec des barreaux. Là, il vu Athanaos et sa réaction chamboula Isabella.

E: Papa?!

At: Esteban?!

Le père essaya de prendre la main de son fils mais celle-ci lâcha prise quand il vu Laguerra. Il tomba dans le premier bassin de la cascade. Devant le regard effrayé de son oncle l'espagnole le rassura.

I: C'est bon il est vivant. 

At: Ouf...

Et elle plongea à son tour. Elle devait le rattraper...


A suivre..

Le destin de LaguerraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant