Chapitre 10

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◻Bonne lecture◻


Arrivée au pied du palais, Isabella saisi le dénommé Esteban à la taille grâce à son fouet. Il se débâtit de tout ses forces mais la lanière de cuir lui serrait la taille. Elle s'approcha  et lui attrapa les mains. 

I: Allez on rentre! 

Alors que Laguerra allait emmener Esteban au fort une voix se fit entendre.

?: Pas si vite, ce garçon à d'autres projets.

En prononçant ses paroles un homme d'un vingtaine d'année arriva en dégainant son épée. 

Isabella cligna des yeux sous sa cape, les larmes montait, de surprise elle desserra le poignet d'Esteban qui partit se cacher derrière une pierre.

 Ca ne pouvait pas être lui?!   

Un homme, un marin avec une cape bleu et rouge à l'intérieur, une épée, des bottes de cuire, des yeux noirs profond , des cheveux bruns, ce regard, cette voix....

....

...

...

....

....

C'était Juan...Juan...

Son Juan devant elle?

 Non ce n'était pas possible, il était....mort...

C'est alors que le marin qui pointait son arme sur elle se retourna. Tiago était à quelque mètre de lui. Isabella se tapa mentalement le front, pourquoi avait elle demandé à Stella  de les emmener en ballade? 

Tiago était seul, il regardait attentivement l'homme dressait à quelques pas de lui.

Dans la tête du petit garçon les souvenirs enfouis de son enfance refaisaient surface. Il revoyait son père le prenant sur ses genoux, l'adieux du départ en mer....la tristesse de sa mère...

T: Pa..Papa ?

En guise de réponse le marin lâcha son épée et s'accroupit en ouvrant les bras. Tiago courut dans ses bras, Mendoza n'y croyait pas, son Tiago était là!

Au moment même où Isabella vit son fils courir vers son père elle réalisa que c'était belle et bien Juan...son Juan vivant.... 

Elle tomba au sol en pleurant silencieusement tant l'émotion était grande.

Mendoza caressait les cheveux de son fils, son bonheur était immense, quatre ans qu'il ne l'avait pas revue, quatre ans qui le cherchait en vain, retournant ciel et terre pour le retrouver. Mais alors qu'il essuyait une larmes sur la joue de Tiago il s'aperçut que si son fils était là alors... Isabella...son Isabella devrait y être... 

Il se tourna pour regarder l'alchimiste, il était au sol, les mains dans sa capuche, comme si il pleurait. Cela l'intrigua, il se leva et s'approcha de lui. Il se baissa et enleva sa capuche révélant le visage d'Isabella pleurant à chaudes larmes.

Les yeux de Mendoza se remplirent aussitôt de larmes en croisant le regard de celle qu'il aimait, un regard si triste, si perdu. Il la pris dans ses bras la serrant de tout son amour.

M: Isa...ma Isa...

Elle caressa les joue du marin fébrilement.

I: Juan... c'est... toi? Tu...tu es vivant...

M: Oui Isa.. je suis vivant...je suis désolé....je t'aime Isa...

I: Moi aussi je....je t'aime Juan...

Le destin de LaguerraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant