Chapitre 14

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◻Bonne lecture◻


A bord du grand condor c'était le drame. Isabella et les enfants étaient allongés sur un lit dans la soute de l'oiseau. Zia les soignait. Elle avait donné un antipoison à Tiago et Gabriela mais elle n'avait pas encore vu Laguerra.

Z: Leurs cœurs battent normalement. Le poison n'était pas trop dangereux. Ils sont sauvés...

M: Merci Zia...tu les as sauvés....je sais pas se qu'on aurait fait sans toi...

Z: C'est normal Mendoza mais ce sont tes neveux? Tes cousins? On n'a pas tout compris!

Le marin n'avait pas entendu la jeune inca, il était trop angoissé par l'état d'Isabella. 

M: Il faut s'occuper de leur mère. Laguerra ne va pas tenir longtemps Zia!

Elle s'approcha de la bretteuse. Elle demanda à Mendoza de sortir un moment, le temps de nettoyer ses blessures. En voyant l'état de jeune femme Zia étouffa un cri d'horreur. En plus de la potion qui attaquait l'intérieur de son corps, Isabella avait reçu des coups de poignards à plusieurs endroits, ce qui expliquait pourquoi elle avait perdu autant de sang. 

Après une heure de soins durant laquelle Isabella avait souffert de plus en plus, Zia retourna dans le cockpit. Elle expliqua en pleure.

Z: J'ai soigné ses blessures et je lui ai donné de l'antipoison...malheureusement elle souffre toujours...je ne peut rien contre les potions d'Ambrosius...

Le marin prit la jeune fille dans ses bras et lui caressa ses cheveux.

M: Je sais que tu as fait tout son possible Zia, c'est ce compte....

Z: Mais la guérisseuse du village pourra peut-être faire quelque chose...je vais la chercher...

Effectivement, le condor était arrivé au village depuis bien longtemps. Ils avaient préféré laisser les trois victimes dans le grand oiseau pour ne pas leur épargner la souffrance du transfert. Esteban et Tao étaient repartis avec Zia afin de sauver la "sœur" de Mendoza comme il la croyait. 

En effet, personne ne leur avait expliqué la situation, Stella n'avait rien voulu dire, car elle ne voulait pas trop se mêler de leur vie et Mendoza avait complétement oublié ce détail. Quant à Esteban qui avait vu les retrouvailles de loin, il n'avait rien compris à la scène et pensais que c'était des retrouvailles familiales. 

Seuls dans le condor, Stella fit part de ses angoisses à Mendoza.

S: Comment va-t-elle? Et les enfants ?

M: Elle souffre beaucoup...beaucoup trop même...ils sont dans le coma, mais ça va mieux...

S: Je suis désolé..... 

M: Vous n'y êtes pour rien...

S: Je...Peut-être devriez vous parlez à Esteban, Zia et Tao, ils sont un peu perdus...

M: Oui...quand ils seront réveillés....j'ai besoin de temps....

Ils arrivèrent justement avec la guérisseuse. Zia lui avait expliqué la situation et elles restèrent deux heures toutes les deux dans la soute.

Quand elles ressortirent, elles annoncèrent.

Guérisseuse: J'ai lui donné un autre antipoison. Il va faire diminuer. sa douleur et la soigneras, par contre ça peut prendre du temps.

M: Combien de temps?

Guérisseuse: Plusieurs semaines comme plusieurs mois...

Et elle repartit laissant un silence de mort derrière elle.

E: On est désolé Mendoza...

T: Ca va allez?

Z: On est là si tu veux en parler...

M: C'est gentil, mais ça va aller....je vais rester les veiller...surtout ne parlez d'eux à personne, même aux villageois...

E: Même mon père?

M: Oui...c'est pour leur bien...

E,T, Z: On dira rien promis !

Et ils repartirent au village.

Stella quant à elle resta avec Mendoza, elle l'aiderait en lui apportant à manger et à boire. Mais pour le moment Mendoza voulait rester seul avec sa famille.

Il s'isola dans la soute et s'assit sur le lit où reposait Isabella. Malgré l'antidote son visage restait marqué par la douleur, ses mains étaient crispées sur les draps. Mendoza lui prit la main et l'embrassa tendrement, elle était tellement tendu qu'elle était devenu rouge. Le marin regarda sa femme. C'était la première depuis quatre ans qu'il la revoyait vraiment. Il aurait voulu que leur  retrouvaille se passe différemment mais il ne pouvait pas revenir en arrière. 

  Il regarda son beau visage et ses yeux qui de temps à autres versaient une larme qui descendait ensuite sur ses joues pales. Mendoza ne put s'empêcher de retenir les siennes devant tant de douleur. 

Il s'en voulait. Tout cela était de sa faute, il aurait dut écouté Isabella, il n'aurait pas dut partir en mer. Il avait  perdu quatre années à ses côtés, il avait cru la perdre pour toujours. Tous les jours il avait pensé à elle et à Tiago. Il s'était promis de les retrouver. Et aujourd'hui il avait réussi mais à quel prix....

Ils souffraient par sa faute....

Il s'approcha du lit sur lequel reposait ses enfants et il les regarda tendrement. Un torrent de larmes s'écoulant sur ses joues.

Tiago, son fils, sa fierté....il ne l'avait pas vu grandir....il était encore un bébé la dernière fois qu'il l'avait vu et maintenant il était devenu un jeune garçon. ...

Ses  yeux dérivèrent ensuite sur Gabriela.

Quand il était partit il ne savais pas qu'il allait pour la deuxième fois être Papa...

Elle ressemblait trait pour trait à sa mère, elle avait ses cheveux, ses lèvres, ses taches de rousseurs...et il ne l'avait pas vu naître....il n'avait pas était là à sa naissance....jamais il ne se le pardonnerait.

Il tomba, agenouillé par terre, en sanglots. 

 Jamais sa douleur n'avait était si grande...

A suivre...






Voici mon 14e chapitre!

J'espère qu'il vous aura plu...

La suite ne pourra malheureusement pas être publié avant deux semaines car je serais absente de Wattpad durant ce temps là. Je m'excuse pour mon absence et je vous souhaite une bonne soirée😘






895 mots

Le destin de LaguerraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant