Chapitre 17

102 8 47
                                    


◻Bonne lecture◻


Pendant plusieurs minutes les enfants et les marins posèrent plusieurs questions à Mendoza qui leur répondait le plus clairement possible. Cependant ils posèrent aussi des questions à Isabella mais la jeune femme était incapable de leur répondre. Elle était encore trop fatigué et elle ne voulais pas remuer le passé.

Voyant que sa bien aimée était lasse de leur requête le marin demanda à la petite troupe de sortir et Stella prit les petits afin de laisser le couple se reposer .

Une fois seule Mendoza et Laguerra se retirèrent dans la chambre du condor et s'assirent sur le lit.

I: Je...je suis désolée...j'aurais dû t'attendre à Barcelone...

Le marin prit la main de son épouse.

M: Ne t'excuse pas, j'étais mort pour vous tous et tu as bien fait de partir... mais une question me taraude, pourquoi étais tu avec Ambrosius?

L: Quand j'ai appris ta mort je me suis effondrée, je voulais mourir aussi mais j'avais Tiago et il fallait que je me ressaisisse. J'ai donc décider de reprendre mon ancien travail...

M: Tu as repris l'espionnage ?! Tu m'avais pourtant promis d'arrêter !

I: J'étais obligée Juan! Il fallait que je nourrisse les enfants !

M : Mmh... c'est vrai... Mais pourquoi t'es tu retrouvée avec ce psychopathe d'Ambrosius ?!

I: Ambrosius est mon "oncle" de cœur...enfin était..

M: Quoi???? Tu ne m'en avais j'avais parlé ! Tout comme tu me parlais rarement de ton père ! Tu ne m'avais jamais dit qu'il était sur le nouveau continent pour les cites d'or ! Et tu ne m'as jamais dit pourquoi il n'était pas là à notre mariage!

I: Juan calme toi s'il te plaît ! 

M: Je...

Le marin allait s'énerver mais il vit la mine fatiguer et triste de sa bien aimée alors il se calma et l'écouta.

L: Mon père à toujours eut deux amis, Ambrosius et Athanaos. Avant son mariage il avait visité le monde entier avec eux. Ils étaient inséparables... Après la mort de ma mère, ils aidés mon père à s'occuper de moi, je les considérais comme mes oncles...Seulement, un jour Athanaos n'est pas revenu de son voyage...ce jour là pour je ne sais quelle raison le trio s'effondra. Ambrosius ne revient plus jamais au château...Plusieurs fois j'ai demandé à mon père une explication mais il ne me répondit jamais. Peu de temps après il m'envoya à la cour d'Espagne et il partit sur le nouveau continent pour "étudier les plantes et la médecine" m'avait-il dit... J'avais dix ans et je ne comprenais pas son choix...Heureusement à la cour j'étais très apprécié par le roi qui me donna très vite un poste d'espionnage que je quitta en tombant enceinte de Tiago. Alors quand il m'a fallu reprendre mon destin en main, je suis allez voir Charles Quint, je lui ais demandé de reprendre l'espionnage...voyant ma situation il accepta mais je devais espionner Ambrosius...C'est ce jours-là que j'ais entendu parler pour la première fois des cités d'or. Et quand le lendemain j'ai rejoint mon ancien oncle qui ne m'avait pas vu depuis un bal à la cour quatre ans auparavant, je n'aurais jamais pensé qu'il était devenu un fou, avide de pouvoir et de connaissance...

M: Je ne pensais pas...Mais et ton père?

L: J'ai appris  que mon père m'avait toujours menti pour me protéger, je l'ai sut en Amérique peut de temps avant la naissance de Gabriela. Mon père avait vu la nef et m'avais rejoint. Là il m'expliqua pourquoi il n'était pas à mon mariage, pourquoi il ne m'avais rien dit pour les cités d'or, pourquoi il m'avait laissé à la cour...

M: Il t'avais dit qu'il ne pouvais pas assister à notre mariage parce qu'il était retenu dans un village toucher par une grave épidémie de je sais plus quoi...c'était faux?

L: Oui, ce n'était qu'un mensonge! 

Isabella s'arrêta un instant, elle essaya de se lever mais elle était encore trop faible alors elle demanda à Mendoza de s'assoir près d'elle et le fixant dans les yeux elle lui raconta l'aveu de son père.

L: Mon père, Athanaos et Ambrosius étaient de jeunes savants et un jour qu'ils fouillaient un vieux tempe en ruine, ils tombèrent sur une inscription parlant des sept cités d'or, de l'héritage de mû et d'Atlantide! Prit par leur jeunesse et leur fougue, ils se promirent de chercher jusqu'à leur mort ce mystérieux héritage. Pour cela ils firent le tour du monde, rencontrant des milliers de gens et des milliers de trésors...Pendant un voyage...mon père rencontra ma mère, très vite ils tombèrent amoureux et se marièrent. Ma mère possédait un conté en Espagne et elle était très apprécié du roi....Puis ma mère mourut...en me donnant naissance....

La bretteuse s'arrêta, le souffle court, la voix cassé, elle étouffait un sanglot.

Mendoza la prit alors dans ses bras et lui embrassant ses cheveux il lui murmura.

M: Ca va allez Isa...si tu veux arrêtons nous en là...je ne veux pas que ça te fasse souffrir...

L: Je....c'est dur Juan...mais je veux que tu saches...je ne veux pas garder ça pour moi....

Alors elle se redressa et reprit son récit.

L: J'ai ensuite grandit sans mère mais entouré d'un père aimant et de deux oncle parfait! Athanaos était doux et affectif, c'est mon parrain... Quant à Ambrosius, il débordait d'imagination et on passait des heures à construire des cabanes, des engins et à faire des expériences...Cependant à mes huit ans, alors que nous attendions Athanaos qui était partit en voyage, pour fêter mon anniversaire...mon père reçut une lettre indiquant que mon parrain avait périt dans un naufrage...ce jour là mon père et Ambrosius s'enfermèrent toute la journée dans un bureau et quand le soir ils en ressortirent Ambrosius partit fou de rage et ne revient plus jamais. J'ai apprit que ce jour là, puisque Athanaos était mort mon père avait voulu arrêter les recherche mais Ambrosius ne le voulut point alors il décida de couper les liens avec ma famille et de continuer sa quête seul et pour lui seul! 

M: Mmh...alors c'est ici que le trio c'est cassé!

L: Oui...mais mon père apprit deux ans après que son ami était vivant et qu'il était sur le nouveau continent! Ne pouvant pas attendre il décida de partit à sa rencontre et il me laissa à la cour pour seulement quelques mois...Il pensait revenir et ramené Athanaos en Espagne....Mais il s'avéra qu'il avait reçu une fausse lettre écrite par Ambrosius. Ce dernier avait trouvé une information et il avait besoin de mon père pour la déchiffrer. C'est ce qu'il fit et il apprit alors que la  première cité se trouvait en Amérique! A partir de ce moment là, une rivalité intense commença entre les deux anciens amis. Mon père rentra en Espagne pour s'engager comme espion et médecin chercheur sur le nouveau continent. Il resta quatre ans avec moi à Madrid puis il me confia au roi et me promit de revenir un jour...Seulement les années passèrent, il m'envoyait des dizaines de lettres mais dans aucunes il ne mentionnait  son retour...il m'avait abandonné...Alors le roi voyant ma détresse voulut me donner un sens à ma vie et il me prit comme espionne... Et plus les années passaient plus les lettres se faisaient rares et distantes...J'avais l'impression que Fernando Laguerra avait oublié sa fille et sa paternité en Espagne...Ces années furent difficiles mais heureusement je t'ais rencontré et tu as redonné un nouveau sens à ma vie, tu m'a redonnée le goût d'aimer et la joie de vivre...

Mendoza ne put s'empêcher de verser une larme en entendant cela et il l'embrassa suite à quoi elle continua.

L:  Ensuite, tu m'as demandé en mariage. Alors j'ai prévenu mon père par une lettre à laquelle il me répondit qu'il serrait absent à cause d'une épidémie! Mais non!!! Ce n'était pas une épidémie qu'il le retenait de venir voir sa fille mais Marinché! Une femme abominable qui interceptait nos lettres depuis des années et qui avait fait croire à mon père que je l'avais oublié et renié!  Il n'est pas venu car il n'a jamais sut que j'allais me marier! Et quant je le revis en Amérique avec Ambrosius il fut surpris de me voir enceinte et mère d'un petit garçon! Il me reprocha de l'avoir abandonné et moi je lui renvoyai la balle alors il comprit et m'expliqua toute la vérité...Puis il repartit et j'apprit quelques mois après qu'il était mort dans un éboulement avec la responsable de mes malheurs... 

A  suivre...



1396 mots

Le destin de LaguerraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant