...
Moi: Souffert ? Tu as souffert ?
Aymen: J'ai souffert
Moi: De quoi ? Souffert de quoi dis moi ? De m'avoir lâché ?
Aymen: Ne parle pas quand tu ne sais pas.
Moi: Oui..oui bien sûr. Je ne sais pas et je n'ai pas envie de savoir. Tu dis avoir souffert ? Et bien j'en suis ravie.
Aymen: Ravie ?
Moi: Ta souffrance est mon plus grand bonheur.
Il avait un air...dégoûté.
Aymen: Ton plus grand bonheur ?
Moi: Si je le pouvais je t'aurais tuer. Si tu savais à quel point je te déteste Aymen. Tu m'as détruite mentalement et physiquement, tu n'as aucune idée de ce que j'ai vécu après ton sale comportement, donc oui, te voir souffrir est mon plus grand bonheur.
Aymen: T'as appris à mal parler en deux ans ?
Moi: J'ai appris à détester en deux ans.
Aymen: Tu me déteste ?
Moi: Du plus profond de mon cœur.
Aymen: Ton cœur...
Moi: Celui que t'as brisé en milles morceaux avant de te barrer et de m'abandonner sale chien.
Aymen: Et la seule chose que t'as trouvé à faire c'est de sortir avec Ryad ?
Moi: Rectification, de me marier avec Ryad.
Il se lève d'un coup.
Aymen: Te marier ?
Moi: Oui ? Un problème peut-être ?
Aymen: Tu t'es marier à ce chien ?!
Moi: Le seul chien ici c'est toi, parle bien.
Aymen: Tu t'es marié à Ryad
Ryhem ?
Moi: Bah oui ?
Il regarde ma main gauche.
J'avais encore mon alliance.
Sa tête s'est décomposé.
Aymen: « Je ne peux pas vivre sans toi » « Sans toi je meurs Aymen »
Rassurez-moi, je rêve ?
Moi: Je suis morte Aymen, tu m'as tué.
Aymen:...
Moi: Mais je me suis relevé, Al hamdouli'Allah. Par contre, « W'Allah que je ne te laisserai jamais Ryhem » pff, un homme qui ne tient pas ses paroles n'est pas un homme.
Aymen: Je ne t'ai pas laisser par choix.
Moi: Ah oui scuse nous monsieur, parce que madame ta mère ne le voulait pas tu as lâché la femme qui t'aimait comme personne ne t'as jamais aimer.
Aymen: La femme qui m'aimait comme personne ne m'a jamais aimer s'est mariée à un autre.
Moi: Pourquoi vous êtes vous posé la question ? Cet homme qu'elle a marier, lui, la mérité.
Aymen: Personne ne la mérite plus que moi.
Mais il est culotté celui-là.
Moi: Oh que si. J'ai appris à vivre heureuse avec Ryad, avec toi, je n'ai connu que la souffrance. Je regrette tellement mais tellement de t'avoir aimer Aymen tu ne mérite pas un quart de mon amour ni tout ce que j'ai fais pour toi. Tu n'es qu'une erreur que j'ai réussi à oublier, mais tu ne veux pas lâcher l'affaire.
La tristesse se voyait sur son visage et c'est exactement ce que je voulais.
Le blesser.
Le briser.
L'embrasser.
Non.
Aymen: Tu feras moins la maline quand t'apprendras la vérité Ryhem, fais attention à tes mots. Ne dis pas ce que tu ne pense pas.
Moi: Je pense tout ce que je dis et j'en ai rien à faire de ta vérité, garde la pour toi.
Il se leva, prit ses affaires et s'en alla, enfin.
Je n'avais jamais été autant méchante de toute ma vie.
Il m'avait changé, en mal.
Je devenais une mauvaise personne à cause de ce qu'il m'avait fait vivre.
Mais je voulais qu'il souffre autant que moi.
...
J'étais à la fois présente et absente en cours.
J'étais tellement fatigué, je n'ai pas dormi de la nuit.
Mon esprit était resté bloqué chez Aymen.
Je n'arrêtais pas de penser à lui.
Je dois vraiment lui avoir fait mal...
Cheh.
Mais..
Non cheh.
Je finis enfin le dernier cours de la journée et rentre direct dormir chez moi.
J'étais k.o
Je me réveille vers 23h, je prends mon téléphone et remarque que je n'avais pas de wifi.
Je me lève allume la lumière, mais ça ne marchait pas.
Panne d'électricité.
Je déteste ça.
J'allume le flash de mon téléphone.
J'étais en débardeur/short, je mets un jogging et me dirige vers la sortie de mon appartement pour aller voir le problème dans la salle informatique du bâtiment.
...
J'essayais de régler le problème quand j'entends quelqu'un arrivé.
Je retourne mon flash, c'était Aymen.
Aymen: T'es entrain de m'aveugler là.
Il s'avance.
Aymen: Décale.
Il prends mon téléphone et arrange le problème en deux trois coups.
La lumière revint.
Il me rends mon téléphone et BAM un énorme bruit retentit.
On se retourne et...c'était la porte de la salle.
Aymen: Merde
Moi: Quoi ?
Aymen: Cette porte est cassée.
J'essaye de l'ouvrir et, effectivement c'était impossible.
Aymen essaye à son tour, rien.
On était bloqué ici, tous les deux.
Moi: On fait quoi maintenant ?
Aymen: Bah on dort ici et demain quand les électriciens viendront on sortira.
C'est une blague ?
...
