*Terminée*
« Aonung - Bon reprenons depuis le début. Moi c'est Aonung et toi, Yisé, c'est ça ? Ravi de te rencontrer.
Et c'est à cet instant que j'ai su... »
Comme promis, voici le tome 2.1 avec la version de l'histoire d'amour entre Aonung et Yisé...
Musique conseillée : Ocean eyes de Billie Eilish (voir la vidéo)
——— Tsireya nous invita à la suivre. Nous avons pris toutes nos affaires avec nous, du moins ce qu'on a pu prendre. Nombre de nos affaires sont restées là-bas, dans notre forêt. Tout est comme un lointain souvenir alors que ça ne fait que quelques jours...
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Elle nous décrit le village tout en marchant à la tête du groupe. Elle nous parle notamment des huttes les plus importantes comme la leur, vu que c'est celle d'Olo'Eyktan et de la Tsahik, ou encore celle de l'infirmerie.
Je ne prête pas forcément attention à tout ce qu'elle dit, j'observe juste ce qui m'entoure. Je suis en retrait, derrière le groupe. C'est mieux comme ça. Tuk est avec moi, elle porte aussi quelques unes de ses affaires. Elle traine a avancé mais elle est tout le contraire de moi. Elle préfère observer tout ce qui l'entoure avec ses beaux yeux jaunes. Elle est joyeuse et émerveillée comme l'est une enfant, c'est beau l'insouciante. J'aimerai être comme elle parfois.
Aonung est derrière nous. Il ferme la marche. Je ne me retourne pas mais je sens qu'il m'observe. Il ne dit pas un mot mais je me doute qu'il ne doit pas être enchanté de nous accompagner. En tout cas, il n'en avait pas l'air quand son père lui en a donné l'ordre.
Moi - Aller Tuk ! Avances, on va perdre les autres.
L'enfant rigola et se mit à courir vers ses parents. Ce nouvel environnement est si particulier, si différent de ce qu'on a toujours connu. Nous découvrons de nouvelles choses. Super ! Tuk a disparu en me laissant seule derrière avec Aonung. Je ne parlerai pas la première, ce n'est pas à moi d'engager la conversation.
Aonung - T'inquiètes pas princesse, avec moi tu ne seras pas perdue. Je connais le village comme ma poche.
« Princesse » c'est quoi ce surnom. Je ne connais son prénom que depuis quelques minutes et il est déjà aussi familier avec moi. Je me retourne vers ce garçon en lui adressant un air mauvais. Rien ne déplaît plus que ce genre d'homme qui croit être un bad boy. Je les déteste d'autant plus avec ce qui est arrivé avec Txite. Lui aussi était un peu comme ça. Je ne tomberais pas dans le panneau une deuxième fois.
Moi - Mon prénom est Yisé si tu veux tout savoir.
Aonung - D'accord princesse, joli prénom mais je préfère ce surnom.
Je lève les yeux au ciel. S'il compte commencer comme ça je ne sais pas si d'ici la fin de la semaine il aura encore des dents pour parler. Je suis peut être sanguine mais mon frère l'est encore plus. Il ne devrait pas jouer à ce jeu là et encore moins avec moi. Ouf ! Enfin nous arrivons à la hutte.
Tsireya - Et voici votre nouveau chez vous. J'espère que ça vous conviendra.
Neytiri - Merci c'est gentil.
Moi - Hum, on va dormir tous ensemble ... dans la même hutte ?
Jake - Oh c'est vrai ! Tsireya ? Ce serait possible d'avoir une hutte pour Naolur et Yisé ? Même si nous les considérons comme nos enfants, ils ne le sont pas. Ça serait mieux pour eux et leur intimité d'avoir la leur. Si ça n'est pas trop vous demander.
Tsireya - Non aucun souci. Justement...
Aonung - Celle d'à côté, elle est libre. Venez, je vous y amène.
A peine sa phrase finie, il entame déjà sa marche. Je le suis alors précipitamment. Heureusement, la hutte ne se trouve qu'à quelques mètres, en face de celle des Sully. Je les adore, mais pas au point d'habiter avec eux. J'ai besoin de tranquillité, de solitude, surtout en ce moment... De toute façon c'est si petit qu'à huit on se marcherait dessus.
Aonung - Et nous y voilà. Votre hutte, votre chez vous ! Pas loin des Sully et de la nôtre comme ça, ça sera plus simple.
Il m'adresse un sourire. Naolur lâche son tapis à terre, d'un coup sec. Je le regarde attentivement. Il n'a pas l'air enjoué.
Naolur - Je vais chercher le reste des affaires.
Il part avec une démarche assez colérique. Aonung se retourne vers moi. Il sait ce qu'il se qu'il fait, il faudrait etre aveugle pour ne pas le voir.
Aonung - Okkk... Je pense que je vais y aller. Si vous avez besoin de quoi que ce soit appelez ma soeur, ou appel moi...
Il passe devant moi en chuchotant à mon oreille...
Aonung - D'accord princesse ?
Il est proche, trop proche. Ça me ferait presque rougir. Il m'adresse un très large sourire, au point d'en voir ses belles dents blanches, et commence sa marche en direction du centre du village.
Moi - Aonung ! ... Merci.
Il me fait un clin d'œil. Je ne sais pas ce qu'il s'invente donc je préfère clarifier les choses de suite :
Moi - Hum.. c'était juste de la politesse.
Il rigola et disparu de mon champ de vision quelques mètres plus loin. Pourquoi l'ai-je observé partir ?
——— Bonjour tout le monde ! Deuxième chapitre, on démarre doucement.. J'espère que vous apprécierez mon petit montage photo ! Bis.
