*Terminée*
« Aonung - Bon reprenons depuis le début. Moi c'est Aonung et toi, Yisé, c'est ça ? Ravi de te rencontrer.
Et c'est à cet instant que j'ai su... »
Comme promis, voici le tome 2.1 avec la version de l'histoire d'amour entre Aonung et Yisé...
——— Kiri - J'aurai tellement aimé être là ! Tu en as de la chance Lo'ak, l'océan t'a fait un beau cadeau, crois moi.
Lo'ak venait de nous faire le récit de son histoire avec Payakan, le paria des tulkuns. Son histoire est touchante et je pense que Lo'ak s'identifie beaucoup à lui. Payakan deviendra une bonne partie de sa vie.
Qui aurait cru qu'un garçon de la forêt allait se lier avec un tulkun ? Même les Metkayinas n'y croyaient pas. Nous, les Omaticayas, ça ne nous choquait pas plus que ça, jusqu'à ce que les parents d'Aonung et de Tsireya réagissent assez mal...
D'après eux, Lo'ak n'aurait pas dû se lier à lui mais c'est comme ça et maintenant que c'est fait, on ne pourra rien y changer.
Après la morale qu'ont fait Tonowarri et Ronal à Lo'ak, notre groupe d'amis se réunit à notre endroit habituel. Les rochers surplombant la mer, non loin de la plage.
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Tous assis en cercle, Kiri venait de prendre la parole, chose qu'elle faisait rarement. De part ses mots et son sourire, elle venait, implicitement, de dire à son frère combien elle était fière de lui.
Lo'ak avait l'air touché des mots de sa sœur, eux qui étaient liés de par leurs différences. Tsireya était fière, elle aussi, du jeune Na'vi et son sourire le démontrait amplement.
Tsireya - Tu as pour frère un tulkun. Tu es l'un des nôtres maintenant.
Alors que les autres parlaient ensemble, j'observais encore les deux amoureux. La jeune Metkayina prit discrètement la main de Lo'ak et on pouvait lire sur ses lèvres « Je te vois ».
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Cette après-midi Tsireya et Aonung nous amènent voir Vitraya Ramunong, l'arbre des âmes sous l'eau. Pour y aller nous devons faire un petit bout de chemin sur nos ilus.
Non sans surprise, Aonung me propose de monter avec lui. J'ai accepté à la seule condition d'être devant, de prendre les rênes. Il a rigolé en voyant ma réaction mais n'a pas refusé pour autant.
