Ironie du sors.

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Tellement de bonheurs, que c'est bon.

J'entends leurs pleurs et leurs cris qui m'appelle à l'aide. C'est tellement jubilant, je suis forte. La douleur mélancolique fait partie intégrante de leur corps,leur âme perfide. Je suis tellement puissante à l'égard de tous ces petits riens qui souffrent de mes mots, au fond de ma tête ça me rajoute un peu de caractère et de pouvoir vis-à-vis du reste du monde. Je les contrôle, hurlez mes amis, souffrez mes enfants, je veux vous entendre me critiquer moi qui ne ressens rien, je suis impénétrable, rien ne peux me faire du mal. Je ne suis pas comme vous, petites âmes dépitées. Votre douleur m'apporte une joie sans limite, une joie que même ma propre personne ne pourrait procurer.

Il suffit de quelques mots, deux trois syllabes alignées, une critique blessante pour vous voir suffoquer à mes pieds tellement bien formés. Vous, petites fourmis de la société, vos pleurs ne m'atteindront jamais. Derrière mes cheveux clairs et mes yeux mer, mon sourire toujours affiché je vous dégrade avec mon regard, vermine.

Regardez- moi, acclamez-moi, mais vous ne deviendrez jamais moi. Je suis la seule réplique parfaite de l'incarnation de votre malheur, je suis unique au monde.

Admire mon œuvre, souillant le sol de ses genoux, il m'implore d'arrêter ce " massacre" comme il l'appelle, il me supplie de ne plus martyriser les plus "faible". Mais, petit gueux que tu es, esclave de ma supériorité, pose tes yeux sur eux, sur le monde, tout le monde est faible. Mes paroles sont bien plus hargneuses et sournoises que tu ne peux l'imaginer. Toi qui viens de me supplier, de m'implorer, ton innocence ne résoudra pas vos maux. Tu as été bien trop arrogant que pour imaginer me parler, tu seras donc le prochain sur ma liste, mes compliments vont rapidement glisser sur ton visage et tes mains purulentes vont enfin me lâcher pour retourner prier une vie meilleure.

Je vaux mieux que toi, je vaux mieux que le reste du monde.

Vous ne m'arrêterez jamais.

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